Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Cher Gilles RONDONI, qui veille chaque jour avec bienveillance sur ce hameau du Plan de Grasse.
Chères Grassoises, Chers Grassois,
Chères Planoises, chers Planois,
Chers conseillers municipaux jeunes,
C’est un plaisir d’être parmi vous ce soir à l’aube de cette nouvelle année qui s’ouvre pour cette cérémonie de vœux.
Pour faire le bilan de 2024 qui a été pleine de réussites et d’espérance pour Grasse, et nous projeter sur 2025 qui le sera tout autant.
Avant toute chose, ayons une pensée pour celle et ceux qui ne sont plus avec nous, comme Marguerite SCARPA, 1re secrétaire de l’association des Grandes Familles Planoises (je salue sa famille présente ce soir), Bruno SPIELMANN, ex secrétaire de l’Union Sportive Planoise Pelote et coureur à pied de l’association GRASSE à NY, Barthélémy GALFRE, ex champion de pelote sous les couleurs de l’US Planoise, ou encore Sylvie MARTINO et Fanny GUASTALLI, parties bien trop tôt.
Sans oublier Emmanuelle SULTANI, Professeure des écoles à Henri Wallon, qui vient brutalement de nous quitter.
Ce soir, nous pensons à eux, à leurs proches, et à toutes les personnes qui ont disparu en 2024 et que nous n’oublierons jamais.
Mesdames et Messieurs,
Cela fait plus de 10 ans que nous portons tous ensemble un projet ambitieux pour réenchanter notre ville et tous ses quartiers qui la composent.
Pendant cette période intense, nous avons réussi à tisser et à entretenir un lien de proximité privilégié auquel je suis particulièrement attaché.
Nos réunions publiques, nos revues de quartiers, nos mairies annexes, et tous les maires adjoints sont autant de témoignages de cet ancrage fort que nous sommes fiers de cultiver, et qui se situe au cœur de notre démarche.
Mais parmi tous ces moments de rencontre, j’ai toujours considéré que les vœux étaient un rendez-vous essentiel pour rendre hommage à la spécificité de notre cité.
Je savoure et vis intensément chaque journée, chaque minute, et chaque seconde de ce mois particulier où j’ai la chance d’aller à votre rencontre pour parler de cette ville que nous aimons tant.
Mais avant d’évoquer devant vous les projets d’aujourd’hui et de demain, je voudrais brièvement revenir sur les évènements qui ont marqué, pour le meilleur et pour le pire, cette année 2024.
Commençons cette petite rétrospective par une note d’espoir, avec la réouverture il y a quelques semaines de la cathédrale Notre-Dame.
Cette prouesse architecturale est symbolique pour notre pays et symbolique pour Grasse.
Elle fait en effet écho à toutes les initiatives plus modestes que nous avons lancées au niveau local pour réhabiliter nos magnifiques trésors architecturaux.
Je pense au Palais épiscopal, qui bénéficie des plus importants travaux de restauration patrimoniale depuis 150 ans, ou au Musée international de la parfumerie, dont les façades du 18e et du 19e sont en cours de rénovation.
Je pense à nos églises et à nos chapelles, pour lesquelles nous avons lancé un grand plan de restauration en 2017.
Au Plan de Grasse, l’église Sainte-Hélène a justement bénéficié de ce programme en 2022, puisque près de 500 000 € de travaux ont été engagés pour lui rendre son éclat extérieur d’origine.
Je pense à nos fontaines, à nos statues, et à nos façades historiques qui retrouvent progressivement une beauté qui avait été émoussée par le poids des siècles.
Je pense également à la Villa Fragonard, qui va rouvrir ses portes dès le printemps prochain, après l’effondrement d’une partie de son toit en septembre dernier.
Ce joyau de notre patrimoine sera plus beau et plus accueillant, tout en symbolisant le dynamisme et le renouveau de notre ville.
L’année 2024 aura aussi été marquée par la fantastique ferveur qui s’est emparée du pays à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Je rappelle que notre cité a vécu ce rêve sportif lors du passage de la flamme le 18 juin dernier qui a illuminé nos rues et nos cœurs pendant quelques heures.
Des milliers de Grassois se sont réunis pour saluer ce symbole de paix et d’universalité sur un parcours qui s’est conclu au stade Perdigon avec 350 élèves rassemblés pour les Olympiades de la Jeunesse.
Dans un tout autre registre, 2024 aura également été l’occasion de rendre hommage à notre identité et aux compétences historiques de notre territoire.
Notre ville a en effet accueilli en mai le SIMPPAR, plus grand salon international des matières premières pour la parfumerie.
L’arrivée de cet événement est une nouvelle reconnaissance pour notre ville, après le classement par l’UNESCO de nos savoir-faire liés au parfum au patrimoine immatériel de l’humanité en 2018.
Mais notre ville ne s’est pas seulement distinguée en 2024 par des rendez-vous professionnels ou sportifs inédits dans notre territoire.
Nous avons aussi réceptionné ou lancé des projets majeurs pour Grasse, qui vont faire entrer notre cité dans une nouvelle dimension.
Je pense bien sûr à la création de l’échangeur de la Paoute attendu depuis plus de 30 ans, qui permet de mieux irriguer notre territoire et de desservir des sites stratégiques tels que la zone d’activité Sainte-Marguerite et Saint-Marc.
Comme vient de le souligner Gilles, nous devons étudier, en étroite collaboration avec le Conseil Départemental, les flux de grande circulation observés lors de la dernière rentrée de septembre. De nouvelles habitudes ont été prises et nous devons faire preuve d’agilité et de pragmatisme afin de pouvoir fluidifier le trafic routier sur les axes route de Cannes, route de la Paoute et Avenue Maubert. Je sais pouvoir faire confiance au tandem François ROUSTAN et Gilles RONDONI pour me présenter des orientations de nature à faire progresser les choses.
Je pense à la livraison de la première tranche des travaux de l’Hôpital, qui n’avait jamais connu de tels travaux depuis sa construction en 1978.
Et comment ne pas évoquer le lancement des premiers aménagements concrets de Martelly, avec la démolition de l’ilot Kalin, et la création d’une nouvelle maison du projet que nous inaugurerons le 6 février prochain dans l’ancien restaurant du Patti.
2025 sera aussi décisive pour ce programme, puisque nous lancerons au second semestre les travaux d’aménagement des surfaces commerciales dans l’îlot Notre Dame des Fleurs, et la requalification du garage Rolland.
Comme vous pouvez le constater, Martelly entre vraiment dans une phase active qui ne s’arrêtera pas avant l’aboutissement final de ce projet que nous appelons tous de nos vœux.
Grâce à la mobilisation de tous les services municipaux, nous allons redynamiser une emprise d’1,6 hectare qui proposera d’ici 2029 un parcours commercial de 8000 m2, 200 places de parking, et une nouvelle offre résidentielle et hôtelière.
Mais au-delà du quartier Martelly, c’est toute notre cité qui est en train de se métamorphoser pour rendre Grasse plus belle, plus accueillante, et plus attractive.
Citons notamment la requalification d’une autre entrée de ville, avec le boulevard Maréchal Leclerc qui sera terminée à la fin du mois d’avril, la poursuite de la restauration du Palais épiscopal, l’opération façades avec 150 façades rénovées d’ici 2026, l’inauguration du Casino le 19 février, la livraison de l’unité de traitement de l’eau la Foux au début du 2e trimestre, et le démarrage au 1er trimestre des travaux de la piscine Altitude 500 qui nous permettront de disposer en 2026 d’un équipement unique par son emplacement et la qualité de ses infrastructures.
Je n’oublie pas d’évoquer le lancement hier de l’acte 2 de Grasse Campus, afin de poursuivre la transformation de notre cœur de ville en quartier étudiants.
A chacune de ces étapes, à chacune de ces séquences, je vous invite à venir nombreux car c’est vous qui êtes les principaux acteurs de ces changements et de ces avancées décisives pour Grasse.
Au Plan, de nombreuses interventions ont également été réalisées pour requalifier la voirie, notamment au niveau du chemin du Santon et sur une partie de la route de Cannes au niveau du giratoire des Collèges des Jasmins et de St Donat.
Dans le même esprit, nous avons poursuivi les travaux d’amélioration des Parcs d’activités Économiques de Sainte Marguerite et Saint Marc, avec plusieurs initiatives visant à faciliter le quotidien des visiteurs et des professionnels.
Citons notamment la reprise du marquage au sol devant France Travail et la création d’un cheminement piéton après Rosandrea.
A Sainte-Marguerite, c’est tout l’éclairage qui a été réhabilité et plus de 40 places de stationnements qui ont été aménagées.
Au hameau tzigane, différents aménagements ont aussi été réalisés, notamment sur une partie des réseaux d’eaux potable et usées qui ont été complètement repensés.
Dans un tout autre registre, un important travail a été effectué aux côtés de l’ensemble des forces vives du quartier pour lancer en octobre dernier un marché artisanal mensuel sur le fronton.
L’objectif est très simple : cultiver et entretenir cette magnifique atmosphère de convivialité qui caractérise le hameau et qui fait du Plan de Grasse un lieu si particulier.
Et nous avons été ravis de constater que ce rendez-vous avait déjà trouvé son public.
Les matinées dans le cadre de ce marché sont enthousiasmantes et vous prenez plaisir à vous y retrouver.
Au niveau du sport, nous avons également engagé des initiatives avec Gilles RONDONI pour donner au Plan un rôle central dans le développement de l’activité physique sur notre territoire.
En janvier 2024, nous avons ainsi finalisé les travaux de la salle du Trinquet, qui se sont traduits par l’installation d’un nouveau système d’éclairage et la remise en peinture des vestiaires, de l’accueil, et du couloir.
Je salue à ce titre l’Union Sportive du Plan de Grasse et Grasse Pelotari Club, et son Président Ydris HASSNAOUI, qui utilisent ces installations et font vivre tous les jours cette magnifique salle.
En février dernier, nous avons rénové l’éclairage du Cercle Bouliste de Saint Joseph piloté par Jean-Louis LERDA pour permettre aux membres du cercle bouliste de jouer dans les meilleures conditions.
Et pour finir, en novembre, nous avons inauguré avec l’ancien numéro mondial, Daniil MEDVEDEV, un court de tennis au stade Chiletti qui élargit notre offre sportive auprès de notre jeunesse, de nos écoles, et plus largement de nos administrés.
Je rappelle que le groupe Lacoste et la Fédération française de tennis ont tenu à créer cet équipement à Grasse qui est la 1re ville du département des Alpes-Maritimes à bénéficier de cette initiative et la 3e au niveau national.
2025 sera également placé sous le signe du volontarisme au Plan puisque nous réceptionnerons en février les travaux de requalification et d’embellissement de la place des ormeaux.
Cette opération représente un investissement de 80 000 euros que j’ai tenu à maintenir malgré un contexte financier très contraint pour les communes.
Dans quelques semaines, vous allez avoir la chance de découvrir un espace complètement sublimé avec des végétaux supplémentaires, un nouvel éclairage, une fontaine remise en eau, et la pose d’un revêtement au sol plus harmonieux.
Avec la restauration de l’église Sainte-Hélène, le cœur du hameau n’a jamais incarné avec autant de force son identité provençale à laquelle nous sommes si attachés.
Une autre opération majeure sera dévoilée prochainement, avec l’extension, à deux pas d’ici, de la base sportive de la Paoute, dont l’inauguration est prévue en mars.
Dans quelques semaines, vous aurez la chance de découvrir 4 nouveaux terrains de padel couverts et une salle de tennis entièrement réhabilitée.
Et pour la première fois, dans la lignée de la démarche environnementale forte que nous avons voulu initier à Grasse, un bâtiment public disposera de panneaux photovoltaïques dans notre commune.
Près de 2 400 m² de panneaux ont en effet été installés pour produire une énergie entièrement verte et responsable grâce à l’ensoleillement.
Mais au-delà de toutes ces avancées qui changent définitivement le visage de votre quartier, d’autres actions sont menées dans toute la ville pour améliorer votre cadre de vie et votre quotidien.
En décembre dernier, j’ai tenu à défendre les droits des 1000 propriétaires installés à proximité du Canal de la Siagne, tout en rappelant mon attachement à préserver ce patrimoine naturel dans le respect des usages locaux.
C’est pourquoi j’ai exprimé mon opposition dans le cadre de l’enquête publique mise en œuvre par l’ARS pour cet ouvrage.
Soyez assurés que je continuerai à être vigilant et mobilisé sur cette question, aux côtés de tous les élus du Conseil municipal qui ont à cœur de mener ce travail de proximité.
Par ailleurs, bien qu’il s’agisse avant tout d’une compétence de l’Etat, j’ai décidé dès 2014 de placer la sécurité au cœur de mon mandat pour protéger les Grassois.
Vous connaissez les mesures les plus emblématiques de ce programme : multiplication par cinq du nombre de caméras, augmentation de près de 20% des effectifs de la PM avec le recrutement de 10 agents, requalification du stand de tir, du centre de supervision urbain et du poste de police, et achat de 40 appareils photos à déclenchement automatique pour lutter contre les dépôts sauvages.
Ce soir, je suis ravi de vous annoncer que nous allons poursuivre cet effort en 2025 avec l’installation d’une vingtaine de nouvelles caméras dans les espaces publics pour densifier un peu plus notre vigilance de proximité.
Trois nouveaux agents vont également rejoindre les effectifs de la Police municipale pour renforcer les patrouilles nocturnes.
Tous ces actes concrets permettront de maximiser notre présence sur le terrain pour offrir aux Grassois un cadre de vie toujours plus sûr et qualitatif.
Mesdames et Messieurs,
Si nous avons réussi à engager cette dynamique inédite, c’est avant tout grâce à votre confiance et à votre passion pour notre cité qui nous pousse à nous transcender.
Le contexte n’a pourtant jamais été aussi difficile pour les collectivités.
Les différents arbitrages réalisés par le Gouvernement pourraient en effet se traduire par la perte de plusieurs millions d’euros en 2025 pour la Ville et l’Agglomération, au détriment des Grassois et de notre bassin de vie.
Mais grâce aux bases financières saines que nous avons construites ces dernières années, nous allons pouvoir continuer à investir sur notre territoire tout en diminuant la dette.
Depuis 2015, je rappelle qu’elle est passée de 101 millions d’euros, à près de 76 millions d’euros au 31 décembre 2024.
Cette baisse de près de 25% est inédite, sans précédent, et essentielle pour l’avenir de la ville et de nos enfants.
Comme beaucoup de Municipalités, j’aurais pu utiliser cet argent pour tomber dans la facilité du court terme et financer des projets aussi démagogiques que couteux.
Mais la majorité municipale a choisi au contraire le chemin de la responsabilité en continuant de placer la défense de l’intérêt général au cœur de son engagement.
Grasse a également la chance de pouvoir compter sur ses fidèles partenaires institutionnels, comme le Conseil Départemental, qui nous permettent d’engager ces chantiers de plusieurs millions, voire dizaines de millions d’euros.
Rien ne serait possible sans la solidité de ces collaborations qui témoignent de la confiance de toutes ces institutions dans le projet de ville que nous portons pour Grasse.
Mais ce serait tout aussi impossible sans votre soutien !
Sans votre vitalité, sans votre volontarisme, et sans votre énergie, jamais nous n’aurions pu engager le réenchantement de la ville.
Ensemble, continuons à faire preuve de créativité, de générosité, et d’enthousiasme. La ville le mérite, la ville en a besoin.
C’est ce que je voulais vous souhaiter pour cette année 2025 !
Pour le Plan de Grasse en particulier,
Hameau singulier et attachant,
je souhaite à ses habitants, la cohésion. Des moments simples de partages qui font vivre intensément notre patrimoine et nos traditions.
A toutes et à tous, Mesdames et Messieurs, que cette année soit aussi lumineuse qu’audacieuse.
Une nouvelle année d’espérance pour la France et pour Grasse !
Bonne année 2025 !
Vive le Plan de Grasse,
Vive Grasse,
et Vive la France !