Accompagné de Claude MASCARELLI, mon Adjointe déléguée à la politique de Santé, de Thomas LEGRAIN, Directeur général de Compétences et Développement, de Lucile CASTRILLO, Directrice adjointe de l’Hôpital de Grasse, représentant Madame Erika CASSAN et Monsieur Frédéric COLOMB, de Audrey FUNEL, cadre de santé représentant Madame Elodie PIQUET, Chef de service de la réanimation, des représentants des différents services de l’Hôpital de Grasse, de Mesdames et Messieurs les membres de l’équipe de La Coordination Hospitalière des Prélèvements d’Organes et de Tissus de l’Hôpital de Grasse, de Sonia OLIVARI, délégué départemental de l’association Vaincre la Mucoviscidose, et Monsieur Richard LEGROUT, délégué départemental de l’association Grégory Lemarchal, des représentants des associations partenaires, des professionnels de santé du Département et des représentants du Conseil Départemental, quel plaisir d’être réunis ce matin afin de franchir une étape symbolique, mais ô combien essentielle, pour sauver des vies.

Pour relever ce défi, Grasse a choisi de se mobiliser autour d’une grande cause dont la médiatisation n’est malheureusement pas toujours à la hauteur de la souffrance ressentie par les patients.

Je parle bien entendu du don d’organe, qui est aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique.

Mais avant de développer mon propos, je tiens en premier lieu à saluer les personnes grâce à qui nous sommes réunis aujourd’hui.

Tout a commencé il y a quelques mois, lorsque j’ai eu l’honneur et le plaisir d’échanger avec Monsieur Jean-Pierre SCOTTI, Président de la Fondation Greffe de vie et fondateur du collectif Greffes+, aux côtés de Monsieur Thomas LEGRAIN, que je tiens à remercier pour cette initiative.

Une rencontre qui m’a profondément marqué, car elle m’a permis de mesurer combien il était plus que jamais urgent que les collectivités locales se mobilisent pour alerter nos concitoyens.

Les chiffres témoignent de cette exigence et de la nécessité d’ériger le sujet de la greffe en grande priorité nationale.

Chaque année, ce sont plus de 20 000 personnes qui sont en attente d’une greffe, alors que seules 6000 opérations sont réalisées pour répondre à cette demande.

Chaque année, plus de 800 personnes meurent dans notre pays car ils n’ont pas eu la chance d’accéder au greffon qui aurait pu leur sauver la vie.

Devant cette réalité tragique, j’ai tenu à ce que Grasse prenne toute sa part dans ce combat en rejoignant officiellement le réseau des villes ambassadrices du don d’organes.

Le fil rouge de notre action pour les prochains mois et les prochaines années est très simple : faire de notre ville un territoire précurseur en matière de sensibilisation pour favoriser la prise de conscience des Grassois.

Cela passe par une communication forte et intense qui va se décliner à travers tous les supports et les vecteurs dont la ville dispose.

Citons le déploiement de panneaux à chacune de nos entrées de ville, pour interpeller, questionner, et encourager le dialogue parmi les habitants et les milliers de visiteurs qui viennent à Grasse.

Citons également la mobilisation de nos réseaux sociaux ou du magazine municipal Kiosque, qui a consacré un article sur le don d’organe dans ses pages de juin, et qui continuera de relayer les actions autour de cette question.

Cela passe aussi par des actes plus symboliques, comme la plantation, dans quelques instants, d’un « arbre de vie » afin de créer un lieu de mémoire dédié aux donneurs et à leurs proches.

Je suis ravi d’effectuer ce geste aux côtés de Madame Sonia OLIVARI et Monsieur Richard LEGROUT, qui représentent ce matin Monsieur Jean-Pierre SCOTTI et le collectif Greffes+.

Deux jours avant la Journée nationale du don d’organes, nous rappelons que chaque don est une promesse de renouveau et d’espoir pour celles et ceux en attente de greffe.

Cela passe enfin par un établissement hospitalier toujours plus volontariste, déterminé, et performant afin de proposer la meilleure prise en charge aux patients du territoire.

A ce titre, je tiens à saluer le talent et le dynamisme de toutes les équipes médicales qui vont permettre de relancer dans les prochaines semaines le prélèvement de cornées à Grasse.

Notre hôpital sera pleinement opérationnel pour réaliser cet acte médical complexe et indispensable avant la réalisation d’une greffe.

Je veux féliciter l’ensemble des professionnels hospitaliers pour ce résultat remarquable qui témoigne, une nouvelle fois, de tous leurs efforts pour améliorer l’offre sanitaire à Grasse.

Comme vous pouvez le voir, c’est tout un territoire qui se bat et s’engage afin que Grasse soit à la hauteur des enjeux.

La Municipalité continuera de fédérer et de conjuguer toutes les bonnes volontés autour de cette grande cause qui contribuera, je l’espère, à sauver des vies précieuses.