Extension de la Maison d’arrêt de Grasse

Depuis plusieurs mois, les services de l’Etat, en lien étroit avec la Municipalité, ont étudié différentes hypothèses de travail visant à renforcer le site de la Maison d’arrêt de Grasse afin de répondre au manque de places dans les établissements pénitentiaires maralpins et à l’incapacité pour la Justice de mettre en œuvre ses jugements.

Parmi les pistes privilégiées par les ministères compétents figurait celle de l’implantation d’un Centre de rétention administrative sur le territoire communal.

Aujourd’hui, je prends acte de la décision de l’État d’abandonner ce projet, en invoquant notamment une infaisabilité technique qui rendrait cette opération impossible à réaliser.

Au regard de ce nouvel arbitrage, et conformément à mes multiples échanges avec le Garde des Sceaux au cours desquels j’ai défendu le projet de doublement de la Maison d’arrêt, je réitère plus que jamais ma volonté de voir cette initiative aboutir pour consolider le pôle judiciaire et pénitentiaire existant.

Je rappelle que cette extension, que je porte depuis de nombreuses années, fait l’unanimité dans le département et a reçu le soutien de l’ensemble des élus locaux directement concernés par cette question.

Très concrètement, cette mesure contribuera à améliorer l’efficacité de la justice, en permettant l’incarcération des personnes faisant l’objet d’une condamnation, et à garantir la sécurité de nos concitoyens.

Par ailleurs, alors que beaucoup de responsables politiques plébiscitent la construction de places de prison mais refusent souvent que ces structures s’implantent sur leur territoire, il est regrettable que l’Etat ne saisisse pas pleinement cette opportunité et cette main tendue.

Aussi, aux côtés du Député Michèle Tabarot qui m’a toujours soutenu dans cette démarche, je renouvelle ma demande de rencontre avec le ministre de la Justice afin de continuer à avancer ensemble sur ce dossier d’intérêt public.

Tout doit être mis en œuvre pour que notre cité dispose des moyens adaptés à ses besoins et à la réalité des phénomènes de délinquance qui gangrènent la société.

En dépit de l’instabilité institutionnelle et politique qui touche notre pays, je veillerai à ce que cette question reste une priorité pour les plus hautes instances gouvernementales.