En présence de Julie COUTURIER, Présidente du Conseil national des barreaux, de Mesdames et Messieurs les magistrats, et les représentants du Ministère public, de Franck GAMBINI, Bâtonnier de Grasse, de Florence BENSA TROIN et Roselyne NAIN DOYENNETTE, Bâtonnier et vice-bâtonnier élues, de Mesdames et Messieurs les référents des ordres d’avocats, des avocats et l’ensemble des représentants de l’institution judiciaire, des représentants des différentes structures et associations œuvrant dans la protection de l’enfance, je suis ravi de vous accueillir aujourd’hui au Théâtre de Grasse, à la faveur de ces 25e assises nationales des avocats d’enfants.
Pour commencer, je tiens à féliciter le barreau de Grasse pour la tenue de ce nouvel événement dans notre belle cité.
Il y a deux ans, j’avais le plaisir et l’honneur d’ouvrir ici même les assises régionales du droit de la famille, qui s’étaient déjà distinguées par une programmation riche et éclectique.
Aujourd’hui, l’accueil de cette manifestation de dimension nationale revêt une portée symbolique forte, qui témoigne de l’attractivité du pôle judiciaire grassois.
Même s’ils ne sont pas à nos côtés aujourd’hui, je veux saluer Madame la Présidente du Tribunal et Monsieur le Procureur de la République, qui incarnent depuis quelques mois avec rigueur et professionnalisme l’excellence de la Justice.
Un mot également pour Monsieur Franck GAMBINI, bâtonnier de Grasse, qui a occupé un rôle essentiel dans l’organisation de ces journées d’échange et de dialogue.
Pendant ses 2 années de mandat, il a animé avec passion et énergie le barreau pour que son rayonnement soit à la hauteur du magnifique engagement de ses 600 membres.
Je suis persuadé que Florence BENSA TROIN et Roselyne NAIN DOYENNETTE, seront dignes de l’empreinte qu’il a laissée, en continuant à renforcer cette institution qui fait la fierté de notre territoire.
Un mot enfin pour Julie COUTURIER, Présidente du Conseil national des barreaux et ancienne Bâtonnière de l’ordre des avocats du Barreau de Paris.
C’est un honneur pour Grasse de pouvoir compter sur sa présence et je veux profiter de cette prise de parole pour saluer son parcours qui constitue, j’en suis persuadé, une source d’inspiration pour tous les avocats réunis aujourd’hui.
Mais revenons à ces assises qui se déclinent pendant ces 2 jours avec des tables rondes, des débats et l’intervention de personnalités dont l’expertise est unanimement reconnue.
Le sujet qui vous occupe justifie pleinement cette mobilisation puisque le thème retenu, la justice des mineurs, représente un enjeu majeur pour les pouvoirs publics.
Comme toute l’institution judiciaire, celle-ci souffre clairement d’un manque criant de moyens qui diminue l’efficacité des décisions prises par les magistrats.
Je pense également aux acteurs qui soutiennent les mineurs, comme le tissu associatif, qui occupe un rôle essentiel dans la prise en charge de certains enfants en milieu ouvert.
Mais la question qui continue de constituer un défi important pour la protection des enfants réside dans la bonne articulation entre répression, prévention et éducation.
Bien que la dimension répressive reste un élément primordial de la riposte pénale, les mesures d’accompagnement sont tout aussi importantes pour protéger les victimes et préserver les chances de réinsertion.
Je suis convaincu que la recherche de cet équilibre subtil sera au cœur des différents travaux que vous allez mener jusqu’à demain.
C’est uniquement à cette aune que nous pourrons apporter une réponse à la fois ferme et humaine aux situations, parfois difficiles, auxquelles vous êtes tous confrontés.
C’est tout le sens de ces assises nationales où je suis persuadé que les débats seront à la hauteur des enjeux.
Dans cet esprit, je souhaite à toutes et à tous des discussions fructueuses, enrichissantes, et constructives !







