Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse envoyé à Nice Matin à 14H.

crédit photo : Nice-matin

Depuis le samedi 17 novembre, le mouvement citoyen des gilets jaunes s’exprime partout en France. Il est le reflet du mécontentement des Français envers la politique fiscale mise en place par le Gouvernement.
S’il était convenu que les actions menées se limiteraient à un filtrage des véhicules et à un ralentissement de la circulation, l’esprit initial du mouvement a été abandonné. Aujourd’hui, les blocages mis en place pénalisent fortement l’activité économique et en premier lieu le commerce de proximité, lourdement impacté depuis le début de la contestation.
A Grasse, les habitants et les commerçants de Saint-Jacques en particulier ont subi de plein fouet les conséquences de ces actions qui paralysent la vie de tout un quartier.
Le droit à manifester est un droit fondamental que chacun doit respecter. Toutefois, il ne saurait s’exercer au détriment d’autres libertés de nos concitoyens que sont la libre circulation des personnes et le droit au travail.
Je suis chaque heure ces derniers jours ce mouvement avec la plus grande vigilance.
Actuellement sur Saint-Jacques les choses sont entrées dans l’ordre.
Mais alors que le mouvement semble s’inscrire dans la durée avec un nouvel appel à la mobilisation pour le samedi 24 novembre, j’ai adressé un courrier au Préfet des Alpes-Maritimes le lundi 19 novembre en l’interpelant sur les conditions de poursuite de ce mouvement et en lui demandant de préciser les actions qui seront mises en place par les services de l’État pour maintenir l’ordre public dans le respect des droits de chacun.»