INAUGURATION DE LA FAÇADE HUGUES AÎNÉ

Non classé

Aujourd’hui, nous avons des raisons d’être très heureux. La façade de l’ancienne fabrique Hugues Ainé (établie en 1817), devenue Charabot en 1925, est l’un des bâtiments les plus photographiés des visiteurs. Elle méritait une mise en valeur. C’est chose faite.

Après les travaux de requalification de la rue Mirabeau et la mise en lumière du bâtiment, il fallait s’attaquer au bâti. Cela a été fait de bien belle manière.

Ces travaux n’auraient pas été possibles sans l’engagement de Philippe MAUBERT, PDG du Groupe Robertet et sans l’amicale complicité de Marie Jeanne SANSOLDI. Merci à eux pour leur généreuse contribution à la revalorisation d’un patrimoine remarquable.

Cela n’aurait pas été possible non plus sans l’action du jeune Fonds Baudelaire, présidé par notre ami Jonathan TURRILLO, qui a pris à bras le corps avec d’autres associations du même type la passionnante question patrimoniale. Après la société des musées, après les amis de l’ARMIP, les amis du JMIP, l’association Mission Patrimoine, le Fonds Baudelaire s’offre comme un outil de défiscalisation au service de nos trésors grassois.

Cette façade Hugues Ainé est une première réussite, d’autres suivront comme la mise en valeur de la façade de l’ex-hôtel Napoléon, aujourd’hui PRODAROM, dont l’inauguration est prévue début juin 2019. Merci à Philippe MASSE et à Laurent Emmanuel Briffaud d’avoir travaillé en bonne intelligence pour sortir un visuel, pluie de fleurs de jasmin, symbole des savoir-faire grassois.

La spécialité du Fonds Baudelaire est double puisque ses statuts stipulent la mise en valeur du patrimoine bâti mais aussi la création d’événements culturels ambitieux qui mettent en valeur ce même patrimoine. A ce titre, je suis heureux d’annoncer le partenariat avec la ville dans le lancement cet été, du 19 au 28 juillet du 1er Festival du Parfum et des Arts.

Avec « Grasse au Pays des Merveilles », nous allons à la rencontre du grand public, des grassois comme des visiteurs : on nous promet du théâtre, de la danse, de la musique, du conte, des visites, des projections, de l’Histoire et des histoires, des costumes XVIIIe, du nu artistique, un concert électro, et des animations pour les petits et pour les grands. Et plus encore avec une mise en valeur de nos savoir-faire, la présence de parfumeurs de niche sur le concept 1 jour / 1 marque et la venue de grandes maisons de composition engagées à nos côtés… Et pas des moindres puisqu’on va accueillir la société SYMRISE et la société FIRMENICH. D’autres très belles maisons frappent à la porte : nous leur tendons les bras !

Voilà un RDV à la hauteur du label UNESCO, mon cher Jean-Pierre LELEUX. Un RDV que nous allons défendre de toutes nos forces en encourageant les donateurs (entreprises et particuliers).

Toute ma confiance va à l’équipe de choc de Fonds Baudelaire. Tous mes remerciements à Eric MONVOISIN qui a pris la direction artistique de la manifestation ; toute ma reconnaissance à Sandrine et Fabrice PELLEGRIN qui, je le sais, oeuvrent pour défendre les couleurs de Grasse en amenant sur la ville des noms prestigieux.

Retenons la date et engagez-nous pour que la fête soit belle

Pour conclure, rappelons l’originalité du Fonds Baudelaire et son objectif ultime. Sublimer le patrimoine par l’événement culturel, c’est ramener sur la ville un regard amoureux – celui des investisseurs, celui des entreprises, celui des particuliers… tous conscients que nous sommes responsables des trésors reçus en héritage. Nous sommes ce matin dans les jardins du Musée des Arts et Histoire de Provence. La bâtisse réclame toute notre attention et nous avons besoin de l’aide de tous pour réhabiliter ce joyau si cher aux Grassois. Concentrons nos efforts pour redonner à ce lieu magique ses lettres de noblesse.

Donnez au Fonds Baudelaire, Vive Grasse au Pays des Merveilles, vive Grasse et ses trésors. Bonne journée à tous !

 

X