Retour sur ma journée à Bruxelles !

Hier, j’ai pu faire part, à l’occasion de plusieurs rendez-vous, des inquiétudes légitimes portées par la filière #PPAM concernant les projets européens pour une chimie durable. Premier rendez-vous de cette journée, avec l’Association internationale des parfums et arômes, qui est un des organismes qui représente l’industrie du parfum au niveau mondial. Avec #PhilippeMassé président de #PRODAROM et #AuréliePerrichet, directrice régionale Europe de l’#IFRA, nous avons échangés sur les nouvelles règles européennes envisagées, et notamment sur la classification « dangereuse » de certains produits comme les huiles essentielles en raison d’ingrédients qui, même s’ils sont naturels, peuvent avoir des propriétés dangereuses. Nous allons continuer à travailler ensemble pour défendre les huiles essentielles, la filière PPAM et la parfumerie, dont les savoir-faire sont menacés. La dangerosité des substances est un sujet sensible et je suis pour appliquer le principe de précaution, mais il faut respecter l’origine naturelle de certains ingrédients et pondérer la dangerosité par l’exposition au risque et l’information des consommateurs. Le secteur est à la pointe de la sécurité et de la protection des consommateurs : nous ferons tout pour que la Commission européenne en tienne compte.

Nous avons ensuite échangé avec #CécileCazalet, conseillère adjointe Environnement à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE. Je lui ai fait part des préoccupations de la filière et rappelé son importance pour le Pays de Grasse et l’économie française : elle nous a assuré que la France jouerait un rôle de premier plan dans les travaux européens à venir cette année et en 2023 et que notre pays se mobilisera pour soutenir non seulement la filière des huiles essentielles mais aussi le secteur des parfums et cosmétiques. Nous avons ensuite eu deux réunions avec le bureau européen de L’Oréal à Bruxelles puis celui de Chanel. Ces deux acteurs mondiaux du secteur des cosmétiques et de la parfumerie suivent avec la plus grande vigilance ces sujets européens. Ce sont aussi deux acteurs économiques du Pays de Grasse avec qui nous souhaitons continuer à œuvrer ensemble pour protéger et développer l’économie et le patrimoine de la parfumerie à Grasse. Nous avons échangé sur les arguments économiques et le poids du secteur, bien connu chez nous mais qu’il faut plus et mieux faire connaître ailleurs en Europe ! Nous y travaillerons ensemble.

Enfin, nous avons pu faire deux rendez-vous à la Commission européenne. Le premier avec Natasha Bertaud, chef adjointe du cabinet du vice-président de la Commission européenne, en charge de la promotion du mode de vie européen, Margaritis Schinas. C’était un rendez-vous qui m’a permis de faire passer un message clair : la parfumerie, les cosmétiques, la filière des PPAM, font partie du mode de vie européen, de notre culture et de notre patrimoine. La règlementation européenne doit soutenir nos savoir-faire et respecter nos traditions. Les huiles essentielles sont bien plus que de la chimie : leurs producteurs sont passionnés, engagés, et des partenaires essentiels dans nos régions. Ce message différent de ce qui est généralement présenté à la Commission européenne a été très bien accueilli et nous travaillerons avec le cabinet pour mieux les faire prendre en compte. Le second rendez-vous, plus technique, était aussi indispensable. J’ai rencontré les cabinets des commissaires au Marché intérieur, #ThierryBreton, et à l’Environnement, #VirginijusSinkevicus. Nous avons eu une discussion très directe et franche pour rappeler que la production des huiles essentielles représente un secteur économique important et à la pointe du respect des normes environnementales les plus strictes. C’est aussi un grand exportateur, contribuant non seulement à notre balance commerciale mais aussi à notre rayonnement dans le monde.

J’ai invité nos interlocuteurs à venir le découvrir à Grasse et à rencontrer nos agriculteurs et professionnels de la parfumerie et de la filière PPAM. Nous pouvons encore convaincre les institutions européennes de soutenir ces secteurs et nous le ferons durant les prochains mois.

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