Nous voici réunis autour de cette table pour échanger ensemble sur l’avenir de notre école et pour parler de l’éducation de nos enfants.

Je veux commencer par saluer et souhaiter une nouvelle fois la bienvenue aux quatre directeurs arrivés cette année à Grasse :

– Madame Patricia CASSAGNETTES à l’école maternelle GAMBETTA,

– Monsieur Jean-Luc WOLFF qui a pris la direction de l’école élémentaire SAINT EXUPERY,

– Monsieur Pierre MORAUX à la direction de l’école élémentaire GAMBETTA,

– Monsieur Christophe BROUSSARD qui dirige le Groupe scolaire de SAINT MATHIEU.

Je veux également remercier Monsieur Daniel BERRIAUX, Inspecteur de l’Education Nationale, avec lequel la municipalité travaille en étroite collaboration, dans une écoute mutuelle.

Monsieur l’Inspecteur, vous avez été à nos côtés pour accompagner la mise en place de la réforme des rythmes scolaires l’année dernière, et vous demeurez un interlocuteur privilégié. Lorsque l’Education Nationale et la Ville de Grasse travaillent ensemble sur la mise en place de projets éducatifs tels que le Conseil Municipal des Jeunes et l’apprentissage des valeurs de la République, nous démontrons notre volonté commune d’avancer vers un seul et même objectif : le bien-être et l’épanouissement de nos enfants. Je veux également souligner votre présence sur le terrain, très appréciée par les agents et le personnel de nos écoles.

Cette relation de réciprocité est très importante et permet de collaborer dans un respect mutuel.

Cette année à Grasse, les effectifs des écoles publiques grassoises ont légèrement baissé en maternelle (- 67 élèves) en particulier à Gambetta, à Henri Wallon et à Jean Crabalona. Une légère baisse est également constatée en élémentaire (- 21 élèves), notamment dans les écoles de Saint Exupéry, du Plan, de Saint Antoine et à Antoine Maure. Les effectifs augmentent par ailleurs sensiblement à Saint Claude, Gambetta et Jean Crabalona. Dans les écoles privées sous contrat, les effectifs eux augmentent légèrement (+ 18 élèves).

Il convient en préambule de noter que cette rentrée scolaire s’est effectuée dans un climat plus serein et plus apaisé que l’année précédente. Nul besoin de rappeler ici combien la mise en application des nouveaux rythmes scolaires a affecté le fonctionnement de nos écoles, du personnel et des équipes encadrantes, du corps professoral, mais aussi et surtout des enfants et des familles grassoises qui ont dû s’adapter et bouleverser parfois leur vie professionnelle et familiale.

Ce soir, je veux le dire avec conviction et sans démagogie : l’éducation de nos enfants est au cœur de mes priorités et au cœur de mon action municipale. Elle est la première des compétences d’un Maire.

Un Maire qui aujourd’hui doit composer avec des obligations et des contraintes budgétaires très fortes. L’Etat se désengage chaque jour davantage, c’est une réalité. Les collectivités locales doivent faire plus avec moins. Elles doivent faire davantage à tous les niveaux, car les contribuables grassois attendent tous légitimement un service public de qualité.

C’est dans ce cadre que la municipalité doit continuer de soutenir le commerce de proximité, générateur d’emploi et de croissance. Elle doit continuer d’entretenir ses routes, l’espace public dont elle est responsable,  ses équipements ; elle doit continuer d’offrir à ses associations des infrastructures de qualité ; elle doit adapter ses bâtiments communaux aux nouvelles normes ; elle doit poursuivre l’entretien de son patrimoine historique ; elle doit continuer de proposer un panel de manifestations culturelles, artistiques et sportives de qualité…

Oui je le dis en toute transparence, face à ces restrictions financières sans précédent, j’ai dû prendre des décisions qui peuvent être impopulaires, mais en considérant à chaque fois les besoins et les attentes de l’ensemble de mes administré.

Je veux également le dire avec conviction : lorsque la Ville de Grasse poursuit le projet de création d’une Médiathèque en centre-ville, lorsque la Ville de Grasse améliore ses équipements sportifs et culturels, lorsque la Ville de Grasse crée un nouveau Poste de Police Municipale, lorsque la Ville de Grasse poursuit la rénovation de son centre-historique, elle ne le fait pas au détriment du secteur éducatif et de l’éducation. Elle le fait aussi et surtout pour permettre aux enfants grassois de bénéficier de services publics de qualité sur leur territoire, et pour qu’ils puissent grandir dans une ville où la la lecture publique, la culture en générale, le sport et l’art, sont présents et sont des sphères accessibles à tous.

Dans ce contexte si particulier, la municipalité a fait le choix en cette rentrée scolaire de proposer des activités périscolaires variées aux élèves grassois. Avec mon Adjointe en charge de la Vie Scolaire, Madame Dominique BOURRET, nous n’avons pas voulu céder à la facilité en instaurant un système de garderie en lieu et place des NAP, pourtant plus simples à mettre en place et moins couteux pour la collectivité.

D’un autre coté, un effort a été demandé aux familles dans la participation aux frais de cantine, j’en ai pleinement conscience. Il faut préciser qu’il s’agit d’une augmentation proportionnelle aux revenus des parents, et que la réévaluation de cette participation a été calculée à partir du quotient familial. C’est donc le principe de la justice sociale que nous avons retenu et qui est aujourd’hui appliqué.

Nos écoles continuent également à faire l’objet de rénovation, et de nombreux travaux ont été effectués cet été encore.

Je vous annonce également que la municipalité va déployer début 2016, 6 tablettes numériques par école maternelle, dans le cadre des nouveaux programmes mis en place par l’Etat.

7 postes d’Adjoints à la Sécurité des Ecoles ont été créés, etassurent la sécurité de nos enfants aux abords des écoles de la ville depuis la rentrée scolaire de septembre.

Par ailleurs, dans le but de faciliter les échanges entre l’administration et les écoles, et afin de mettre du liant dans ces relations, deux postes de responsables de secteur ont été créés. Mesdames Emmanuelle RABOU et Johanne RIBERY sont chargées de faire l’interface. Elles sont des agents relais, elles sont là pour apaiser parfois les tensions existantes.

Enfin, au-delà de toute polémique, ou delà de l’idéologie politique, je sais que nous partageons tous ici le souci et l’exigence d’encadrer au mieux les élèves, de leur proposer des enseignements qualitatifs, au sein d’établissements adaptés et équipés, et dans un environnement accueillant et sécurisé.

Soyez assurés que c’est dans cet état d’esprit que Madame Dominique BOURRET et moi-même souhaitons continuer de travailler avec les directions des écoles grassoises et l’Inspection Nationale.