En présence de Jean-Claude GENEY, Sous-préfet de l’arrondissement de Grasse, Michèle Tabarot Député des Alpes-Maritimes, Philippe DE MESTER, Directeur Général de l’ARS PACA, Walid BEN BRAHIM, Directeur du Centre Hospitalier de Grasse Frédéric COLOMB Président de la CME, Michèle Olivier Conseillère départementale et #FlorenceSIMON Maire de Pégomas, des représentants du personnel, des praticiens, les soignants, les professionnels médicaux et para médicaux, les administratifs, bref, tous les personnels de ce magnifique hôpital, nous nous retrouvons enfin pour lancer ces travaux exceptionnels de modernisation des plateaux médicotechniques de notre Hôpital. Et lorsque je dis exceptionnels je tiens à peser mes mots. Car ce projet est bien exceptionnel par son ampleur et les moyens considérables engagés puisque plus de 35 millions d’euros vont être investis dans cette opération. Exceptionnel aussi par son ambition puisque ce sont plus de 7 000 m2 de locaux neufs qui vont être construits d’ici 2025 avec la création d’une extension de 2 niveaux dans la partie sud du site. Exceptionnel enfin par leur caractère inédit car jamais depuis sa construction à la fin des années 70 l’Hôpital n’aura bénéficié d’une telle métamorphose. La dernière fois qu’une opération d’envergure a été initiée sur ce site de Clavary, c’était le 1er octobre 1976.La première pierre de ce nouvel ensemble hospitalier était alors posée par une certaine Simone Veil, Ministre de la Santé, qui lançait officiellement les travaux du nouvel Hôpital de Grasse. Près de 46 ans après, c’est avec une profonde humilité mais un volontarisme tout aussi grand que nous voulons inscrire nos pas dans les siens en proposant à notre territoire un nouvel établissement résolument moderne.
Très concrètement, avec ces aménagements sans précédent, nous donnons au CHG les moyens de demeurer un établissement de santé attractif et performant, avec entre autres :
un doublement des urgences ;
la restructuration de l’Imagerie médicale, des blocs opératoires, des Endoscopies, et de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire ;
et une réorganisation complète des flux, du hall d’accueil et des parcours patients.
Vous l’avez compris, l’Hôpital de Grasse va entrer dans une nouvelle ère afin de continuer à proposer aux patients un suivi et une prise en charge optimales mais également, pour garantir aux personnels une qualité de vie au travail maximale. Comme vous le savez tous, il s’agissait d’un projet très attendu puisqu’une première réflexion avait été engagée dès 2011 pour moderniser les plateaux médicotechniques. Le lancement officiel de ces travaux est donc l’aboutissement de 10 ans d’études, d’avancées, parfois de reculs et surtout de débats, afin de façonner un nouvel Hôpital à la mesure de notre exigence et des enjeux. Car le Centre Hospitalier est un établissement essentiel pour l’Ouest du territoire maralpin qui regroupe près de 500 000 habitants sur un territoire très hétéroclite situé entre mer et montagne. En tant que Président du Conseil de Surveillance, j’ai très rapidement voulu m’impliquer dans ce dossier pour que Grasse et son pays continuent de disposer d’une offre de soins qualitative. Monsieur Walid BEN BRAHIM, accompagné de ses équipes, s’est immédiatement inscrit dans cette démarche en commandant une étude de faisabilité dès son arrivée en 2018.Je profite de cette séquence pour saluer son efficacité et le professionnalisme avec lequel il a mené ce programme. Mais pour porter ce combat, j’ai aussi eu la chance de pouvoir compter sur le soutien quotidien de Madame Michèle TABAROT, Député de la neuvième circonscription dont le mandat vient d’être renouvelé. Je me souviens de notre rencontre à Paris en 2018 avec le Directeur de Cabinet de Madame la Ministre de la Santé, Agnès BUZYN, auprès duquel nous avons défendu ce projet en sollicitant un démarrage rapide des travaux. Notre Hôpital est en effet un établissement de premier plan dans l’Ouest du département de par ses capacités mais aussi sa maîtrise de compétences reconnues comme l’obstétrique, la gynécologie et la cancérologie. Notre service des urgences commençait par ailleurs à présenter des signes évidents de congestion : prévu pour accueillir 22 000 personnes à l’origine, il en accueille près de 50 000 aujourd’hui ! Et si l’engagement et la mobilisation remarquables du personnel, que je salue, a permis de faire fonctionner ce service essentiel malgré une fréquentation considérable, je considérais qu’il était urgent d’agir pour le redimensionner et l’adapter aux besoins des malades.
Je suis ravi que l’État ait entendu cet appel en validant ce projet et en accompagnant financièrement le CHG pour boucler le budget nécessaire à sa réalisation. Je tiens donc à remercier tout particulièrement Monsieur Philippe DE MESTER pour l’implication de l’Agence Régionale de santé sur ce dossier. J’ai pu apprécier son écoute et son pragmatisme lors de nos différentes rencontres, ainsi que son attachement à appliquer une politique juste et équilibrée avec tous les établissements hospitaliers de notre territoire. C’est à ce titre qu’il a récemment souhaité réévaluer le soutien de l’ARS à ce projet à la suite des échanges fructueux que nous avons eus en compagnie de Madame le député. C’est grâce à son investissement mais aussi à celui d’autres acteurs que ces travaux vont pouvoir débuter. Je profite de cette allocution pour saluer également toutes les entreprises du groupement retenu qui ont été choisies pour dessiner le futur bâtiment avec un tracé moderne et novateur. Elles ont répondu à un cahier des charges ambitieux et auront à relever un défi qui marquera l’histoire de notre établissement. Leur compétence et leur expérience sont reconnues et sont autant d’atouts pour réussir la mutation de cette belle institution. Car c’est en fédérant toutes les expertises et en conjuguant toutes les forces que nous parviendrons à offrir aux habitants de notre bassin de vie un outil à la hauteur de leurs légitimes attentes. La pandémie que nous avons traversée et qui est toujours présente nous a rappelé à quel point la Santé était un bien précieux qui exige que nous engagions des moyens conséquents pour rebâtir notre système de soins. La rationalisation et l’optimisation des dépenses ne peuvent plus constituer l’horizon indépassable de nos politiques publiques sanitaires. Aujourd’hui, nous prouvons qu’à Grasse les responsables politiques et les services de l’État ont pris la mesure de ce défi en lançant officiellement ce projet qui n’a pas d’équivalent dans le département. Pour replacer l’humain au cœur de nos préoccupations. Et pour servir les habitants de ce territoire que nous aimons tant.