Le journal Nice-Matin de ce jour, se fait l’écho de la décision entérinée à l’unanimité par le Conseil Municipal de construire un crématorium sur le territoire grassois. Ce projet, que nous portons avec l’équipe municipale, s’inscrit dans une volonté de doter Grasse d’infrastructures d’intérêt général qui répondent à des besoins identifiés. C’est précisément le cas d’un crématorium, qui apportera à la population du pays de Grasse et plus largement à un bassin de vie de plus de 200 000 habitants, un service indispensable et pour lequel la demande est en forte augmentation. En ce qui concerne le choix du mode de gestion de cet équipement, point sur lequel les débats se sont focalisés au cours du Conseil Municipal, il repose sur l’analyse éclairée et comparative réalisée par les services de la municipalité. En effet, le recourt à une Délégation de Service Public (DSP) pour la construction et la gestion de cet ouvrage est le plus adapté à la situation financière de la ville qui a engagé une stratégie de désendettement. Il est également le plus pertinent au regard de la technicité et de l’expertise fine que requiert le service de la crémation. La délégation à un professionnel de la crémation participe d’une exigence d’efficacité du service rendu à l’usager. Rappelons enfin que la majorité des villes de France qui comptent un crématorium sur leur territoire font appel à une DSP. Maintenant que le mode de gestion a été voté par l’assemblée délibérante et comme je m’y suis engagé, une commission sera créée spécifiquement afin de travailler avec les élus de l’opposition qui le souhaitent sur la définition et la rédaction du cahier des charges technique et financier de la DSP, qui soit précis et rigoureux, et qui veille toujours aux bons intérêts de la ville.