Dans le cadre de notre action avec Michèle Tabarot Député de la 9ᵉ circonscription des Alpes-Maritimes, pour soutenir la filière agricole des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), nos producteurs d’huiles essentielles et les savoir-faire grassois liés à la parfumerie, j’étais hier en déplacement à Bruxelles pour continuer à mobiliser et expliquer pourquoi les projets européens de règlementation de la chimie inquiètent et menacent l’avenir de ces filières.
A la Direction générale de l’Agriculture de la European Commission, nous avons surtout échangé sur le bio : les principaux bassins de production de #PPAM bio sont les #RégionsSud et Auvergne-Rhône-Alpes, qui totalisent en surfaces certifiées et engagées en conversion 62,9 % de la surface de PPAM bio française (source : FranceAgriMer). Ces surfaces, l’Europe doit aider à les développer et non les condamner par l’application d’une règlementation sur les produits chimiques : opposer la santé humaines, les ingrédients naturels et les cultures bio, ça n’a aucun sens ! Qui comprendrait que nos agriculteurs soient obligés d’arracher leurs lavandes cultivées en bio parce que l’huile essentielle naturelle qu’ils en extraient sera considérée plus dangereuse pour la santé que des arômes artificiels de lavande extraits en usine de molécules de synthèse ? Alors oui, la chimie a permis d’énormes progrès, notamment pour notre santé, mais avant de conclure qu’elle fait mieux que la nature, je suggère aux institutions européennes d’appliquer aussi à leurs propositions règlementaires le principe de précaution (qu’elles opposent aujourd’hui aux huiles essentielles).Au Parlement européen j’ai revu et remercié en notre nom à tous François-Xavier Bellamy Député européen, déjà tellement investi sur ces sujets. Début septembre, il avait organisé une rencontre avec le Commissaire européen à l’Environnement, invitant nos représentants grassois, Philippe MASSÉ Président de Prodarom, et Éric ANGELINI, EFEO/Mane, à y participer pour exposer leurs vues et solutions. Dans la foulée, convaincu que l’Europe ne sauvera pas la nature en fragilisant la culture, François-Xavier BELLAMY Député Européen, fera aussi adopter par le Parlement européen un amendement qui permet de cranter ce message: https://www.linkedin.com/…/urn:li:activity…/Ce moment fort a conclu l’acte 1 de notre action qui, à l’initiative de Michèle Tabarot Député de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes, a été celui de la mobilisation politique pour être plus forts à Bruxelles. Hier, nous avons abordé l’acte 2, qui sera d’abord celui des travaux et débats sur ces sujets au Parlement européen. Ensemble, nous allons continuer l’action qui, des champs de fleurs du Pays de Grasse et des Alpes-Maritimes jusqu’au Parlement européen à Bruxelles et Strasbourg, en passant par Paris et l’Assemblée nationale, va nous permettre d’avoir une meilleure règlementation européenne.
C’est dans cette optique que j’ai ensuite rencontré Anne Sander députée européenne membre de la délégation française #LR que François-Xavier Bellamy Député Européen préside au sein du #PPE, le premier groupe politique au Parlement européen. Spécialiste des questions agricoles et infatigable voix de la raison au Parlement européen pour ne pas sacrifier l’agriculture à la transition écologique, dont elle est la solution et non le problème, #AnneSANDER nous aidera dans la recherche du bon équilibre règlementaire pour que la stratégie pour une chimie durable ne vienne pas rallonger la liste des problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs, qu’il faut soulager au plus vite et au mieux de toute contrainte inutile.
D’ailleurs, je vous donne rendez-vous pour la suite de cet acte 2 au Salon de l’Agriculture à Paris, le 27 février : avec le conseil Département des Alpes-Maritimes et son président, Charles Ange Ginesy nous serons réunis avec nos agriculteurs et professionnels pour présenter les plantes à parfum, les huiles essentielles, les savoir-faire liés à la parfumerie et, derrière ce patrimoine et sa culture, les métiers, les entreprises, les innovations et les défis de ces filières, au cœur de l’économie de notre territoire.