En présence du Professeur Léon BOUBLI, Président du Cercle Grassois de Gynécologie Obstétrique, du Docteur Pierre AZUAR, ancien chef de service gynécologie-obstétrique du centre hospitalier de Clavary et coordinateur scientifique et des médecins et praticiens du monde médical et hospitalier, comme chaque année, je suis ravi de vous accueillir ici, au Palais des congrès, à la faveur de cette nouvelle édition des journées du cercle grassois de gynécologie et d’obstétrique. Cette année est un petit peu particulière, puisque c’est la 30e fois que vous vous réunissez pour confronter vos idées, vos expériences, et vos compétences. L’installation durable de ce congrès dans le paysage médical constitue la preuve la plus éclatante de son succès et de la crédibilité qu’il a réussi à construire auprès des professionnels. Cette réussite témoigne également de l’importance des questions liées à la gynécologie et à l’obstétrique, qui concernent un public très large et nécessitent des réponses concrètes.

Merci à Pierre AZUAR, merci à Léon BOUBLI, et merci à tout le comité d’organisation de perpétuer cette belle et longue chaîne d’excellence en attirant toujours plus d’experts et de spécialistes dans notre belle cité. En tant que Maire et Président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier, c’est toujours un grand plaisir de voir toutes ces compétences médicales rassemblées pour échanger et débattre. Vous avez su créer une certaine émulation ces dernières années, puisque les événements en lien avec la santé n’ont cessé de se multiplier à Grasse. Citons l’accueil ces derniers mois du congrès médical Interclud, un autre sur la chirurgie endoscopique, ainsi qu’un congrès d’hépato-gastroenterologie. A ces rendez-vous inédits se sont ajoutées les rencontres de Périnatalités qui est une manifestation désormais incontournable de notre calendrier. Et la Ville ne compte pas s’arrêter là puisque nous allons accueillir les 21, 22, et 23 mars prochain la 2e édition du congrès international consacré à la chirurgie endoscopique de la colonne vertébrale. Si nous avons réussi à engager cette dynamique, c’est parce que nous disposons d’infrastructures médicales de haut niveau, et surtout, de professionnels dont le talent et la créativité doivent être soulignés. Ces initiatives témoignent en effet de la passion et de l’engagement qui vous animent pour améliorer l’offre de soins. Grasse continuera à accompagner ces collaborations et ces partenariats car nous sommes persuadés qu’ils permettent concrètement de faire avancer la recherche et d’améliorer l’efficacité de la médecine. L’épidémie du coronavirus, où le partage des informations et des compétences ont été la clé pour sortir de cette crise, a plus que jamais validé ce constat et cette nécessité. La complémentarité entre le Centre Hospitalier, les établissements privés, et la médecine de ville, doit être au cœur de notre démarche pour optimiser la chaîne de soins. C’est pourquoi je continuerai à encourager ces rapprochements à l’échelon communal pour améliorer la prise en charge de la santé des Grassois.

L’organisation le 6 novembre dernier à la médiathèque Charles Nègre du premier séminaire ville-hôpital va dans ce sens, puisqu’il a permis de réunir l’ensemble des professionnels de santé du territoire. Soyez donc, Mesdames et Messieurs, remerciés de votre présence et de votre démarche de partage de savoirs. Pendant ces deux jours, toutes les conditions sont réunies pour vous permettre de discuter, de débattre, et peut-être même, de bousculer vos certitudes. Cette année encore, le programme proposé se distingue une nouvelle fois par sa richesse, comme en témoignent tous les sujets majeurs qui vont être abordés. Citons notamment les débats autour de la chirurgie et la reconstruction mammaire. Il s’agit de sujets concrets, qui peuvent toucher toutes les familles françaises malgré les progrès remarquables dans le traitement et la prise en charge des patients. Tous réunis dans ce Palais des Congrès, vous partagez ce souci de faire face à ces défis dans les domaines de compétences qui sont les vôtres et qui touchent tant à la gynécologie qu’à l’obstétrique. En tant que Président du Conseil de surveillance de l’Hôpital de Grasse, je me réjouis toujours de constater que notre Centre Hospitalier a su se spécialiser sur ces questions. Notre pole femme-mère-enfant bénéficie d’une réputation remarquable et nous pouvons légitimement en être fiers. Cette réalité est le fruit d’un travail collégial et transversal d’hommes et de femmes désireux d’aller plus loin, qui n’ont pas peur des défis, et qui questionnent sans cesse la science et ses avancées. Mes remerciements vont à l’ensemble des médecins, infirmiers, sages-femmes et soignants, qui travaillent au sein de l’hôpital public et plus généralement, à l’ensemble des professionnels de santé qui œuvrent tous les jours pour prendre soin de la population.

Cet engagement doit être salué, a fortiori au vu des moyens matériels dont disposent les soignants, qui ne sont parfois pas dignes de notre pays. A Grasse, nous avons encore une fois voulu donner toutes les chances aux professionnels en améliorant leurs conditions d’exercice et les outils dont ils disposent. C’est tout le sens des aménagements actuellement en cours à l’Hôpital qui permettront à notre établissement d’entrer dans une nouvelle dimension après plus de 35 millions d’euros de travaux de modernisation. Nous allons inaugurer ces infrastructures exceptionnelles le 15 avril prochain à 11h00 et je vous invite tous à venir nombreux pour assister à ce moment fondateur !Avec cet équipement, nous pourrons plus que jamais cultiver notre singularité et l’excellence de notre offre de soins. Mais au-delà de ces considérations matérielles, ce qui fait la richesse de notre territoire, c’est bien les compétences médicales que vous tous, présents aujourd’hui, incarnez avec force. Continuons ensemble à faire preuve de curiosité, de créativité, et d’audace pour offrir aux patients des conditions de prise en charge toujours plus qualitatives et adaptées à leurs besoins.