Autour des équipes du Théâtre j’apporte mon soutien aux intermittent du spectacle ainsi qu’aux artistes

Autour des équipes du Théâtre et de son directeur j’apporte mon soutien aux intermittent du spectacle ainsi qu’aux artistes, libérons la culture c’est un bien essentiel et indispensable à la bonne santé de tous ! A Grasse, la culture est au centre de la stratégie de la dynamisation de notre cœur de Ville, c’est une nécessité qu’elle puisse s’exprimer sous toutes ses formes dans toutes la ville !

A l’initiative d’Olivier GROSSO, intermittent du spectacle et de la Coordination des Intermittents et Précaires (CIP), les intermittents du spectacle grassois se sont rassemblés sur le parvis du théâtre de Grasse pour demander la réouverture des lieux culturels fermés depuis le 30 octobre, en raison de la crise sanitaire (Covid-19)

De plus pour faire face aux difficultés rencontrées les intermittents du spectacle demande l’allongement des mesures d’urgence : « année blanche »

 « Année blanche »

Exigences du collectif :

• Réouverture des lieux de culture dans le respect des consignes sanitaires ;

• Prolongement de l’année blanche (au minimum jusqu’à un an après la sortie de crise) ;

• Accompagnement de la jeunesse et de la nouvelle génération d’artistes ;

• Création d’un fond de solidarité pour l’emploi avec la reconnaissance des temps de recherche et de répétition ;

• Abandon de la réforme de l’assurance chômage dans un contexte où les plus fragilisés de nos concitoyens sont déjà les grandes victimes de la crise économique que nous traversons ;

• Résolution des problèmes sociaux des salariés en fin de droit, en congés maladie ou maternité ;

• Financement d’un plan de relance et de compensation des pertes d’exploitation ;

Enfin,

• Un dialogue avec l’État pour des décisions justes et un respect du secteur culturel sous tension.

La coordination des intermittents et précaires (CIP) s’est créée en juin 2003, lors de la mobilisation massive contre l’adoption par les partenaires sociaux d’un protocole Unedic attaquant le droit à allocation chômage des intermittents du spectacle ; initiant de multiples actions, dont des prises de parole publiques impromptues (Star Academy, JT de France 2) et des occupations (MEDEF, Villa Medicis, Unédic, CFDT), la coordination a également effectué de nombreux travaux d’analyse, que prolongent la création d’une Université Ouverte, consacrée principalement à l’analyse de la gouvernementalité néolibérale.

Elle a défendu, aussi bien dans la rue qu’au plan institutionnel (syndicats, Assemblée nationale), des propositions alternatives à la précarisation, dont un « nouveau modèle d’indemnisation du chômage des salariés à l’emploi discontinu » ; la coordination expérimente des formes d’auto-organisation et d’entraide en proposant des permanences d’accueil et d’information sur les droits en matière d’assurance chômage et de précarité, bricole obstinément des moments de sociabilité échappant à la logique concurrentielle, par la mise en œuvre et l’accueil de diverses échéances (projections, soirées de soutien, débats, lectures) dans ses locaux ; un site web permet de prendre connaissance et de participer à ces activités et projets.