Carte scolaire : Jérôme VIAUD obtient une révision du nombre de fermetures de classes à Grasse

Comme chaque année, la modification de la carte scolaire par les services de l’Education Nationale et les suppressions de classes qu’elle peut induire suscite émoi et incompréhension chez les enseignants et les familles qui s’inquiètent légitimement des conditions d’apprentissage des écoliers grassois.

A ce titre, depuis quelques semaines, l’Inspection d’académie travaille sur des hypothèses de fermetures et d’ouvertures de classe en vue de la prochaine rentrée de septembre 2022.

Compte tenu des projections d’effectifs établies par ses services, Monsieur Laurent LE MERCIER, Directeur Académique des services de l’Education Nationale (DASEN), envisageait dans un premier temps de supprimer cinq classes sur le territoire communal.

A l’occasion d’un entretien avec ce dernier, je me suis immédiatement opposé à ces premières orientations qui ne prennent pas en considération les spécificités de notre ville qui compte des établissements nécessitant un accompagnement et une attention toute particulière. En tant que maire, il m’appartient en effet de veiller à ce que chaque enfant dispose d’un environnement adapté à ses besoins et qui soit propice à son épanouissement personnel.

Monsieur Laurent LE MERCIER a su entendre les arguments défendus par la Municipalité et a accepté de diminuer le nombre de fermetures initialement envisagé. Il a néanmoins souhaité maintenir la suppression de trois classes d’élémentaire : à Saint Jacques, Jean Crabalona, et Saint Antoine.

Aussi, dès le 11 février dernier, j’ai signifié par courrier mon opposition quant à l’éventuelle fermeture de ces classes, en faisant état des dynamiques démographiques anticipées par les Directeurs d’école et le service de la vie scolaire, qui interdisent toute diminution des capacités d’accueil des établissements précités.

L’un d’entre eux, l’école Jean Crabalona, est par ailleurs situé dans un « quartier politique de la ville » et nécessite donc à ce titre une attention particulière afin que les élèves puissent bénéficier de conditions d’enseignement optimales.

De plus, le quartier va prochainement voir aboutir différents projets immobiliers susceptibles d’attirer de nombreuses familles qui seront légitimement à la recherche d’une école publique à la dimension adaptée pour prendre en charge leurs enfants.

Une fermeture de classe à Saint Jacques ou à Saint Antoine ne me paraissait pas non plus opportune au regard du caractère très attractif de ces secteurs pour les familles. Beaucoup d’entre elles apprécient en effet la qualité de vie et le calme dont elles peuvent profiter dans ces quartiers résidentiels.

En outre, ces deux établissements sont particulièrement prisés par les parents grassois, comme en témoignent les nombreuses demandes de dérogation déposées en vue d’intégrer ces écoles.

Aujourd’hui, dans la continuité de ces discussions, le Conseil Départemental de l’Education Nationale s’est tenu, au cours duquel ont été annoncés les derniers arbitrages.

Je me réjouis que la mobilisation de la Municipalité ait convaincu l’Inspection d’Académie puisqu’aucune classe ne sera finalement supprimée en septembre prochain au sein des écoles Jean Crabalona et Saint-Antoine. Je tiens donc à remercier Monsieur LE MERCIER pour son écoute et son sens du service public qui ont permis d’aboutir à ce résultat.

Pour autant, il a été confirmé la fermeture d’une classe à l’école élémentaire de Saint-Jacques. Si je prends acte de la décision prise par l’Education Nationale, je ne saurai l’approuver, car la réalité du terrain est éminemment plus complexe que de simples statistiques.

Aussi, compte tenu de ces éléments, nous allons poursuivre nos échanges avec le Directeur Académique en continuant de placer l’intérêt des élèves au cœur de nos préoccupations. J’assure par ailleurs de mon soutien et de mon engagement les enseignants, les équipes pédagogiques et les familles concernées.

Avec Murièle CHABERT, Adjointe au Maire déléguée à la Vie Scolaire, nous restons mobilisés et vigilants.

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