Le monde entier a évoqué les 30 années passées depuis la chute du mur de Berlin.
La symbolique est forte,
30 ans déjà,
30 ans à peine.
Ma participation, il y a quelques semaines, au marathon de Berlin a été décidée en fonction de cet anniversaire.
Quelle émotion de sillonner, le temps d’un marathon, cette grande capitale européenne, dont les stigmates du
mur de la honte sont encore présents tant sur le sol que dans les esprits. Comme pour ne pas oublier…
En ma qualité de Maire et de Conseiller Départemental, je sais ô combien le devoir de mémoire est indispensable
pour la transmission aux jeunes générations, comme pour l’hommage dû à toutes ces femmes et à tous ces hommes,
morts par millions dans les conflits qui ont égrené l’histoire.
Avec l’association « Grasse à New-York » chère à mes amis Baptiste
Philibert, Benoît Dapon-Pigatto, Emmanuel Delgrange, Rémy Daillet, ce
sont près de cent Maralpins,
dont une bonne moitié de grassois, qui ont participé à ce marathon, et qui ont certainement été traversé par l’émotion
liée à ce pan d’histoire.
Les valeurs du sport ont été décuplées par cette aventure humaine.
Le sport, c’est bien plus que du sport.