Nous sommes réunis pour faire le bilan de cette deuxième année d’expérimentation des rythmes scolaires à Grasse. Après une première année difficile de mise en place des NAPS, chacun peut se réjouir des ajustements et des améliorations qui ont été apportés et qui nous permettent aujourd’hui de dresser un bilan positif.
En effet, les NAPS ne sont plus un sujet de crispation et ne focalisent plus l’attention des Conseils d’écoles. Parce que nous partageons tous un seul et même objectif, celui de garantir le bien-être de nos enfants nous avons, au delà des difficultés, au delà des changements, choisi de donner les moyens aux 145 animateurs d’encadrer chaque jour les 2850 écoliers grassois dans des conditions optimales et d’exécuter leurs missions au mieux.
Il faut le rappeler le coût global de cette réforme à Grasse est d’ 1 200 000€. La municipalité a dû prendre en charge 700 000 €. En effet, j’ai demandé aux services de la ville de faire des efforts et de s’investir dans la bonne organisation des NAPS. Des animateurs ont été recrutés, des agents de la municipalité ont été redéployés sur les écoles en soutien au service jeunesse et des services ont dû par conséquent fonctionner avec moins de personnel.
La réforme a également modifié l’usage de nos locaux et des établissements scolaires. La ville de Grasse a été amenée à investir dans la création et/ou l’aménagement de nouveaux lieux de vie, mutualisés et utiles au plus grande nombre.
Parce que nous avons refusé de proposer aux familles grassoises une simple garderie et un simple encadrement, nous avons élaboré un programme d’activités riche et diversifié, qui réponde à la quasi-totalité des critères listés par l’Education Nationale. Je suis fier de pouvoir dire qu’à Grasse, nos enfants sont sensibilisés au développement durable et à l’écologie, pratiquent le théâtre, la musique, le football, apprennent les règles qui régissent la vie démocratique…
Parce que ce résultat est le fruit d’un travail commun, je tiens à remercier l’ensemble des partenaires, les directeurs d’écoles, les enseignants, les animateurs, les parents d’élèves.
L’année prochaine nous entrons dans la dernière année d’expérimentation, avant de pouvoir faire remonter nos conclusions aux services de l’Etat. Personne ne connaît aujourd’hui l’avenir de cette réforme, ni sa pérennité ni sa possible mutation. Une chose est certaine, à Grasse, nous nous engageons à poursuivre dans la voie empruntée : celle de l’intelligence concertée pour le bien-être de nos enfants.