Je suis ici aujourd’hui pour partager avec vous le Contrat de Transition Ecologique de la biodiversité, de la faune et de la flore sauvage dont j’ai accepté, pour la CAPG, le portage.
Après de longs mois de travail, de concertation, je voudrais tout d’abord saluer la participation de chacun.
Autours de notre équipe et de celle du Parc, que ce soit à l’occasion du Mini-Grenelle ou des réunions de travail que nous avons pu organiser, de nombreuses entreprises, agences nationales ou régionales, associations constituées, ONG ou simplement des porteurs de projet courageux et mobilisés du territoire nous ont démontrés tout l’intérêt que nous portons tous à la nécessité d’une transition écologique rapide.
A ce registre, je tiens tout particulièrement à remercier Monsieur Patrice Longour et les agriculteurs de la Chambre d’agriculture.
Monsieur Longour a su nous éclairer de sa grande compétence et attirer avec Monsieur Dombreval le regard du ministère de la transition écologique et solidaire sur notre territoire. Ce n’est pas rien. Qui à Paris connait notre richesse en terme de biodiversité ? Qui à la capitale se doute que nous sommes un territoire si riche en particulier d’hommes et de femmes experts, actifs, entrepreneurs et très attachés à leur territoire autant rural qu’urbain ? Je vous le redis, ce n’est pas rien.
Quant à nos agriculteurs, qu’ils soient remerciés d’avoir trouvé toute la disponibilité nécessaire pour participer à l’élaboration de ce contrat. Je sais au combien le temps leur est compté. Je sais ce que suppose d’être éleveur aujourd’hui. On leur demande tant et tant. Etre vétérinaires, se protéger du Loup, défendre le maintien de leurs outils collectifs, se protéger des usages multiples et parfois conflictuels de nos espaces naturels… Tant de chose… Tout cela, ce CTE a pu le mettre en exergue et offrira à cette problématique une visibilité nationale. Là encore, ce n’est pas rien.
Mais je n’oublie pas nous plus, la participation de vos membres à ces travaux. Elus, membres du Conseil de Développement ou du Conseil scientifique, chacun a pu apporter sa connaissance, sa perception du territoire du Parc dont fait partie ce CTE. Soyez-en remerciés. C’est dans ces dynamiques, ces co-constructions entre public et privé que les projets peuvent émerger aujourd’hui.
Cela est la force de ce CTE. Nous réunir autour de la table aujourd’hui et demain pour faire émerger ce que notre territoire a de meilleur, dans le respect des diversités. Et c’est, ce travail commun qui nous permettra d’affronter les défis de demain.
Car si par exemple, parler aujourd’hui des Paiements des Services Environnementaux peut sembler anticipé, être prêt à les mettre en œuvre aujourd’hui nous protégera demain.
Alors, je vous le dis, ce n’est pas tant les actions que nous nous apprêtons en mettre en œuvre dès la signature de ce contrat qui compteront mais surtout cet espace de travail et de dialogue que nous avons su mettre en place.
Certes, d’aucun ont pu nous dire que tout cela a été mené au pas de charge. Ce n’est pas totalement faux mais cela fait un an que nous y travaillons tous et, nous avons encore au moins trois ans devant nous pour poursuivre nos travaux et mener à maturité tous les projets qui ont déjà été portés à notre connaissance : Université du Sauvage, Eco-centre, centre de formation à l’Ecoconstruction, Réserve international de ciel étoilé, évaluation des servies écosystémiques, déploiement harmonieux des ENR et j’en passe. Tout cela est si riche de sens et d’énergie.
J’en suis convaincu et c’est pour cela que je tenais à être présent aujourd’hui au côté de l’Etat afin je l’espère, partager mon enthousiasme avec vous.