La journée de commémoration des Morts pour la France durant la guerre d’Algérie, et les combats du Maroc et de la Tunisie, a été instaurée pour honorer la mémoire de ces Morts, mais aussi, celle de toutes les malheureuses victimes tombées notamment après le 19 mars 1962.
Les chiffres énoncés çà et là reflètent certes, l’ampleur de ce conflit, mais ils ne rendent pas compte de la douleur et de la souffrance que les populations ont endurées, et que beaucoup endurent encore.

Beaucoup ont perdu des proches, ont dû abandonner leur terre natale et leurs racines, ou ont tout sacrifié pour la France.
L’apaisement ne peut s’établir que sur le respect des mémoires, et dans une unité où chacun doit pouvoir se reconnaître, conformément aux valeurs et aux principes de la République.
Cette union s’est exprimée lors des attentats sanglants qui ont endeuillé la France, pour faire face aux terroristes guidés par une idéologie fanatique et haineuse. La France blessée dans sa chair oppose ses valeurs démocratiques, républicaines et laïques, pour que les souffrances engendrées puissent s’ouvrir sur la vie, et pour que le vivre ensemble soit possible.