Pour sa troisième journée d’automne de formation en périnatalité, l’Hôpital de Grasse et plus particulièrement son Pôle Femme-Mère-Enfant, ont choisi de traiter un sujet délicat et essentiel « la démarche palliative en périnatalité ».
Un sujet sensible, encadré par le Code de la Santé Publique, qui, précisément parce qu’il touche à des êtres vulnérables et dépendants, parce qu’il relève aussi de convictions intimes et parfois de croyances personnelles, mérite une attention toute particulière.
En effet, en maternité ou en néo natalité, la démarche de soins palliatifs doit être modulée, puisque la personne au seuil de la mort est un enfant à naître ou un nouveau-né et que son entourage le plus proche est le couple de ses parents.
C’est pourquoi une telle démarche requiert des équipes médicales formées et à l’écoute, élargissant ainsi le champ des acteurs susceptibles d’intervenir : sages-femmes, médecins, gynécologues, pédiatres, infirmiers, auxiliaires de puériculture, aides-soignants, psychologues, assistantes sociales, bénévoles d’accompagnement…
Ce soir, je tiens à saluer la qualité des intervenants issus du secteur médical et au-delà, dont les témoignages, l’expérience et les recherches permettent d’aborder les différents aspects de cette démarche dans une nécessaire complémentarité et dans un souci d’améliorer les soins apportés à l’enfant à naitre ou aux nouveau-nés, comme aux parents et à l’entourage.
Soyez tous remerciés de votre participation à cette conférence qui témoigne de la volonté de chacun d’apprendre et de se former sur ces questions éthiques.
Je me réjouis que le Centre Hospitalier de Grasse et son Pôle Femme-Mère-Enfant s’inscrivent dans cette dynamique, soucieux d’améliorer leurs pôles de compétences, dont la néonatalogie fait incontestablement partie.