Lors de mon interview pour France 3 au Salon des Maires à Paris, j’ai répondu à la question :
« Comment les maires des Alpes-Maritimes continuent de garder la motivation pour gagner le combat ? »
J’ai expliqué que, malgré les difficultés, les maires des Alpes-Maritimes restent motivés pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que nous sommes animés par le sens du service public. Nous faisons ce métier pour améliorer la vie de nos habitants, et cela reste la première source de motivation. Même quand les décisions de l’État sont difficiles à appliquer ou quand les contraintes s’accumulent, nous savons pourquoi nous sommes engagés.
J’ai aussi rappelé que la solidarité entre les maires joue un rôle important. Au sein de l’AMF 06, nous échangeons beaucoup. Nous partageons nos expériences, nos difficultés, nos solutions. Le fait de ne jamais être seul face aux problèmes aide à tenir dans la durée.
L’innovation est également un moteur. Les maires cherchent en permanence des solutions nouvelles pour répondre aux besoins du terrain : innovations financières, technologiques ou organisationnelles. Quand les moyens nationaux sont insuffisants ou mal adaptés, nous trouvons des réponses locales, et cela permet d’avancer malgré tout.
La reconnaissance compte aussi. Celle qui vient des habitants, bien sûr, mais aussi celle des institutions nationales. Elle rappelle que le travail accompli a une utilité concrète.
J’ai souligné que dans les Alpes-Maritimes, près de 80 % des maires envisagent de se représenter. C’est un chiffre élevé, qui montre que l’engagement reste fort dans notre département. Cette dynamique est renforcée par un écosystème local favorable, notamment grâce au soutien du Département et des intercommunalités.
J’ai également précisé que certaines communes, notamment celles de moins de 1 000 habitants, rencontrent aujourd’hui plus de difficultés pour constituer des listes en raison de la nouvelle obligation de parité, ce qui peut démotiver certains élus.
Enfin, j’ai dit que le mandat de maire reste le plus beau des mandats. C’est celui où l’on voit immédiatement l’impact de ce que l’on fait : une école qui rouvre, une rue sécurisée, un service amélioré. C’est aussi un mandat où le lien humain est très fort. On connaît les habitants, leurs familles, leurs attentes. Cette proximité donne du sens à notre engagement et explique pourquoi, malgré les difficultés, beaucoup de maires restent motivés pour continuer.

