Grand rassemblement des Maires de France en écharpe

J’ai eu l’honneur de participer au grand rassemblement des Maires de France en écharpe, organisé à l’occasion du 106e Congrès national de l’ Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité #AMF. Ce moment fort, placé sous le thème « Les communes… heureusement ! », marque notre unité face à des mesures financières qui mettent en péril l’avenir de nos communes et notre capacité à agir au service de nos concitoyens.

Face au projet de loi de finances pour 2025, qui prévoit de ponctionner près de 10 milliards d’euros sur les collectivités locales, nous, Maires de France, avons choisi de nous mobiliser. Ces prélèvements, déguisés en économies, sont en réalité un coup dur pour nos budgets locaux, construits chaque année avec rigueur et prudence. Depuis 2010, ce sont déjà 71 milliards d’euros qui ont été prélevés sur la seule Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) du bloc communal. Cela affaiblit nos capacités d’investissement pour des projets qui font vivre nos territoires et dynamisent notre économie locale.

Nous alertons depuis longtemps sur les dangers de ces décisions : elles n’améliorent pas les comptes publics et, pire encore, elles auront un effet récessif sur nos économies locales. À un an et demi de la fin de notre mandat, alors que la plupart de nos projets sont engagés, ces mesures nous obligeront à recourir à l’emprunt. Une situation qui ne fait qu’aggraver le déficit collectif, contrairement à l’objectif affiché.

Les communes jouent un rôle essentiel : elles portent les services publics, soutiennent l’économie locale, s’engagent pour la transition écologique et défendent la démocratie de proximité. À travers ce Congrès, nous rappelons que les Maires de France sont les garants de l’intérêt général et veillent à la bonne utilisation de l’argent du contribuable.

Je tiens à remercier et féliciter chaleureusement David Lisnard et l’ensemble du Bureau de l’AMF pour l’organisation de ce rassemblement exceptionnel. Il était indispensable de nous unir pour faire entendre nos voix, car sans communes, il ne peut y avoir de France forte et solidaire.