En présence de Madame Anne FRACKOWIAK-JACOBS, Sous-préfète de Grasse, Monsieur Eric CIOTTI, Député des Alpes-Maritimes, Madame Michèle TABAROT, Députée de la 9ème circonscription des Alpes-Maritimes, Madame Dominique ESTROSI SASSONE, Sénateur des Alpes-Maritimes, Monsieur Philippe TABAROT, Sénateur des Alpes-Maritimes, Monsieur Charles-Ange GINESY, Président du Conseil Départemental, Monsieur Jean-Marc DELIA, Conseiller régional Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur, représentant Renaud Muselier, Madame Marie-Louise GOURDON,Conseillère départementale du canton de Grasse Sud, Madame Michèle OLIVIER, Conseillère départementale du canton de Grasse Nord, Monsieur Mathieu PANCIATICI, Conseiller départemental du canton de Grasse Sud, Monsieur Pierre ASCHIERI, Maire de Mouans-Sartoux, Monsieur Christophe MOREL, mon Adjoint délégué à l’aménagement du territoire, à la mobilité et aux déplacements, Monsieur François ROUSTAN, mon Adjoint délégué aux grands travaux d’infrastructures,

Enfin !

Enfin nous nous retrouvons pour cette cérémonie de lancement de travaux.

Les obstacles auront été nombreux sur notre route mais la persévérance a fini par payer !

Et si nous avons été persévérants, c’est parce que nous considérions que ce projet était essentiel pour notre territoire.

En tant qu’aménagement structurant, une phase de réflexion et de préparation a bien entendu été respectée pour envisager toutes les options et considérer tous les points de vue.

La réalisation de cet échangeur de La Paoute, cofinancée par l’État, la Région, et bien sûr, le Conseil Départemental, est ainsi l’aboutissement d’un travail long mais nécessaire de concertation afin que cet ouvrage corresponde aux attentes des utilisateurs qui empruntent quotidiennement cette pénétrante.

Sa mise en service dans les années 90 a effectivement permis de sécuriser et de faciliter les flux de circulation entre de nombreuses communes de l’Ouest des Alpes-Maritimes.

Elle a ainsi accompagné le développement économique d’un bassin d’emploi primordial pour le département, puisqu’il compte plus de 200 000 personnes et regroupe des entreprises aussi essentielles que diverses dans les secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Je suis également particulièrement enthousiaste parce que cette cérémonie de lancement des travaux  succède à ceux qui ont permis le doublement de la trémie des Aspres en 2010 ainsi que la réalisation de l’échangeur du Rouquier en 2015.

Présent lors de l’inauguration de ces aménagements en tant que conseiller général puis en tant que Maire, j’ai  personnellement pu constater l’évolution de cet axe et les efforts et l’abnégation de tous ceux qui sont présents aujourd’hui pour l’adapter à sa fréquentation.

Cette perséverance était déterminante pour faire aboutir aujourd’hui un projet attendu depuis 1989 par notre territoire, qui se distingue par un relief et une situation géographique spécifiques qui militent dans le sens d’une optimisation de son réseau routier.

La création de cet échangeur a bien entendu suscité des débats qui sont légitimes dans ce genre d’aménagement, même si certains d’entre eux procédaient parfois de calculs politiciens qui ne cherchaient pas à défendre l’intérêt de la population, mais plus prosaïquement un agenda électoral.

C’est la raison pour laquelle la Municipalité a tenu, comme dans tous ses projets, à avancer en toute transparence sur cette question.

Aussi, lors des différents conseils de quartier à la faveur desquels j’échange régulièrement avec la population, ou lors des dernières élections communales, je ne suis pas dérobé en annonçant que si j’étais élu, je continuerai à porter ce projet pour Grasse en poursuivant le désenclavement de ses quartiers et des communes avoisinantes.

Après ce temps d’échange nécessaire, celui de l’action était venue et c’est dans cet esprit qu’en compagnie de Jean-Raymond VINCIGUERRA, nous avons continué à défendre auprès de nos partenaires toute la pertinence de cet aménagement.

Nous sommes finalement parvenus à trouver un consensus politique et opérationnelle qui satisfaisait tous les partis et permettait à cet aménagement d’entrer dans sa phase de réalisation.

Aujourd’hui, grâce au soutien de la Région, de l’Etat, et bien entendu, celui décisif du Conseil Départemental, ce jour marque une avancée très concrète afin d’honorer cet engagement en faveur duquel les électeurs ont une nouvelle fois manifesté leur adhésion l’année dernière.

Dans un contexte budgétaire très contraint pour les communes, il est important de préciser que cet aménagement ne coutera rien au contribuable grassois.

A ce titre, je tiens à remercier très chaleureusement, le Conseil Régional et l’Etat, qui participent de façon substantielle à cet investissement de près de 22 millions d’euros, et bien sûr le Conseil Départemental, qui pilote ce projet à la fois sur le plan financier et sur le plan technique.

Le Département des Alpes-Maritimes, à travers notamment les voix d’Eric CIOTTI et bien sûr celle de son Président, Charles-Ange GINESY, soucieux d’accompagner le développement de cet axe essentiel pour l’ouest du département maralpin, a toujours défendu la réalisation de cet ouvrage malgré les oppositions.

Mesdames et Messieurs,

Le lancement des travaux pour permettre la livraison de cet échangeur aura un impact très concret sur le quotidien de beaucoup d’automobiliste et de riverains qui bénéficieront de la réorientation des flux routier sur cette nouvelle sortie.

Celle-ci permettra en effet :

• De désengorger le rond-point des quatre Chemins situé en débouché de la pénétrante et qui atteint régulièrement son seuil de saturation.
• De diminuer le trafic sur la commune de Mouans-Sartoux qui constitue un point de passage pour certains automobilistes qui souhaitent se rendre à Grasse.
• Et enfin, de faciliter l’accès des quartiers Sud-Est de Grasse qui seront de ce fait directement desservis.

Toutes ces conséquences positives sont à portée de main aujourd’hui grâce à ces travaux qui contribueront de façon décisive à mieux irriguer notre territoire.

C’est à travers ce genre d’initiative concrète au service de la population que peut se mesurer toute la noblesse de l’action publique.