300 étudiants sortent chaque année lauréats de l’enseignement supérieur à Grasse. Le sait-on assez ? Sait-on que notre ville propose trois BTS dans nos lycées ? Sait-on que des universités ont installé une antenne sur le sol grassois, l’Université de Nice avec son master 2 Foqual et l’Université britannique de Coventry avec ses deux bachelors ?
Sait-on qu’une école d’ingénieurs forme, à Grasse depuis dix ans, des cadres spécialisés en sécurité-environnement prévention des risques ?
Sait-on le travail remarquable de Prodarom et de l’Asfo en matière de formation initiale et continue ?
Et si on le sait, le dit-on assez ? Il n’est plus possible d’entendre qu’à Grasse il ne se passe rien dans ce domaine. Cela est faux et dommageable pour notre image, pour notre jeunesse, pour notre avenir. Si je suis élu maire de Grasse, je conduirai une réflexion sur l’enseignement supérieur pour plus de lisibilité, plus de cohérence, plus de prospective, plus de mutualisation, de collaborations et d’échanges. C’est aussi le rôle d’un maire. Cette volonté d’accueillir des formations supérieures doit s’accompagner d’une véritable stratégie de création de logements pour cette jeunesse. C’est ce que je ferai, afin de nourrir, dans notre ville, un réseau de jeunes étudiants avec ses potentialités d’animation et de vitalité de notre centre-ville.