Ma réaction suite à l’intervention du Président de la République

Dans son intervention, le Président de la République a annoncé la généralisation des restrictions à l’échelle du territoire national qui s’accompagne notamment de la fermeture des crèches et des établissements scolaires à compter du 3 avril pour une durée de 3 à 4 semaines.

Si nous disposons enfin d’une perspective de sortie de crise qui sera, nous l’espérons, cette fois-ci pleinement respectée, nous payons encore ce soir les insuffisances et les tâtonnements de la stratégie gouvernementale.

Cet énième confinement constitue un constat d’échec. Le Président de la République s’enorgueillit en effet d’avoir repoussé au maximum la mise en place d’un confinement dur, comme l’ont fait nos voisins européens. Pour autant, il omet de préciser que ces mêmes pays peuvent se prévaloir pour la majorité d’entre eux d’un taux de vaccination sensiblement plus important que le nôtre qui leur laisse entrevoir un retour plus rapide à une vie sociale, économique, sportive et culturelle que nous appelons tous de nos vœux.

Je rappelle à ce titre que Grasse, à la suite de mes multiples interventions auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé, de Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes et de l’Agence Régionale de Santé, va accélérer de façon considérable le rythme des injections avec, à compter du 6 avril prochain, un doublement de la cadence de vaccination.

Aujourd’hui, la fermeture des établissements scolaires est un nouveau coup dur pour la jeunesse qui se retrouve éloignée une fois de plus de l’environnement scolaire ; pour les familles qui ont à s’organiser en urgence pour concilier garde d’enfants et continuité de leur activité professionnelle ; pour les entreprises, les commerces et les collectivités qui doivent s’adapter à ces mesures et tenter de fonctionner au mieux.

Bien sûr, la santé de la population est une priorité partagée. Les chiffres des personnes hospitalisées sont alarmants et nous devons agir en urgence pour permettre à l’hôpital public de tenir le choc.

Je tiens dans cet esprit à exprimer tout mon soutien aux soignants qui sont en première ligne depuis plus d’un an face au virus.

Une fois de plus, les Français sauront faire preuve de responsabilité et de solidarité pour surmonter cette période difficile, même si leurs efforts auraient mérité une gestion qui soit à la hauteur des sacrifices qu’ils ont consentis.

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