En ce samedi 13 octobre, partout en France des citoyens engagés ont choisi de marcher pour interpeler les responsables publics sur le dérèglement climatique et la nécessité d’agir.
Celles et ceux qui ont choisi de prendre part à cet évènement partage une exigence : léguer aux générations futures un monde viable. Le père de famille que je suis a aussi ce questionnement « Quel monde vais-je laisser à mes enfants ? » Le grand public s’est saisi de ce débat parce que l’urgence se fait sentir. C’est un réel mouvement de fond qui se dessine au-delà de nos seules frontières. En tant qu’élu de la république, je dois prendre ma part de responsabilité. Bien sûr que les choses se jouent à un autre niveau, à une autre échelle, mais je suis de ceux qui croient il n’y a pas de petites actions en matière de préservation et de protection de l’environnement.
C’est en réalité à un cercle vertueux que nous aspirons. En tant que maire et président de la communauté d’agglomération du pays de grasse, mon rôle est d’accompagner les grandes mutations de notre société, mon rôle est de favoriser les initiatives locales – collectives ou individuelles – qui prennent en compte les exigences environnementales. Mon rôle est de veiller à un développement de nos villes et villages qui soit équilibré et harmonieux.
Parce qu’elle est le signe d’une démocratie vivante, la marche pour le climat fait partie de ces initiatives qui replacent au cœur de la chose publique et de l’action politique, l’engagement citoyen.
Gageons que les pouvoirs publics entendent cet appel et réjouissons-nous de cet éveil citoyen.