Sur le Cours Honoré Cresp pour la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et Héros de la Déportation.

Se souvenir sans cesse, c’est une des armes de la civilisation, celle qui rend honneur aux femmes et aux hommes qui sauvent leurs semblables, et remémore les sévices et les drames endurées par les populations sans défense, sous le joug des bourreaux et des assassins.

Bien sûr, que nous devons plus que jamais: dénoncer, accuser, condamner, et rejeter les partisans de toutes les solutions finales.
N’oublions pas
– L’horreur de la déportation et ses conditions de transport ignobles,
– les atrocités commises,
– les exécutions sommaires,
– les massacres de masse planifiés et organisés.
Nous devons continuer à percevoir la dérive du régime hitlérien, comme une abomination volontaire, ayant marqué à jamais et d’une façon irrémédiable, la conscience collective des cinq continents.
Les nazis engendrèrent un génocide sans précédent, de millions de Juifs et de Slaves, de centaines de milliers d’autres comme : les Résistants, les Tziganes, celles et ceux qui avaient une conception particulière de la vie, une philosophie personnelle, ou qui ne correspondaient pas aux critères physiques décrétés.
Je tenais à délivrer ce message, particulièrement en ce jour, mais aussi en tenant compte des évènements nationaux et internationaux, comme les attentats en France de 2015 et ceux du mois de mars dernier à Bruxelles, car les terroristes qui ont commis ces assassinats de masse, et l’organisation à laquelle ils appartenaient, sont de la même idéologie que les nazis des camps de déportation et d’extermination.
Ayons aussi une pensée, pour nos quatre militaires du 511e Régiment du Train d’Auxonne, qui ont trouvé la mort dernièrement en terre Malienne.
Ils combattaient pour défendre l’intégrité du territoire de la République du Mali, face à l’implantation de groupes terroristes, et indirectement, pour nous protéger et protéger le sol national,
Vive Grasse,
Vive la Provence,
Vive la République Française.