Ne laissons pas mourir nos Montagnes !

« Les remontées mécaniques dans les stations de ski resteront à l’arrêt pour les vacances de février » a tranché le Premier Ministre Jean Castex et ce avant même que ne se réunisse le Conseil de défense prévu ce jour.

Le Gouvernement n’a jamais considéré le travail exemplaire mis en œuvre par l’ensemble des acteurs de la montagne qui aboutit à l’élaboration d’un protocole sanitaire national strict, applicable en station, défini avant le début de saison et qui avait été validé par le Centre Interministériel de Crise en date du 7 janvier 2021.

Ce mépris à notre égard est incompréhensible et intolérable ! Notre économie de montagne déjà très fragilisée est sacrifiée.Au quotidien, nous sommes contraints de gérer les conséquences de l’application des décisions insensées et incohérentes du Gouvernement qui vont à l’inverse des objectifs recherchés pour lutter contre la propagation de la COVID-19 en favorisant les regroupements de personnes au cœur de nos stations de proximité ! Elles mettent en danger nos vallées alors que l’ouverture de nos remontées mécaniques permettrait de répartir notre clientèle sur l’ensemble de nos domaines.

Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs demandent simplement le droit de travailler dans des conditions adaptées à la crise sanitaire que nous traversons. En retour, le Gouvernement répond par des perspectives d’indemnisations incertaines pour nos stations de Gréolières-les-Neiges et de l’Audibergue.

C’est une année noire qui se profile pour nous alors même que nous bénéficions de conditions d’enneigement exceptionnelles. C’est dans ce cadre que j’ai alerté à plusieurs reprises les services de l’État pour solliciter un accompagnement à la hauteur des pertes financières occasionnées par notre fermeture administrative.

Ne laissons pas mourir la Montagne !

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