Il s’agit de :
- Un projet commercial d’envergure : le projet Martelly.
- Un projet d’équipement public : la médiathèque Charles Nègre.
- Un projet d’irrigation du centre : Le Funiculaire.
Où en est-on de ces projets ?
Quelles seront nos responsabilités une fois à la tête de la commune et quels seront nos choix possibles ?
“ Il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit ”William Faulkner
LE PROJET MARTELLY
Ce projet a pour objectif de redonner de la vitalité au commerce du centre-ville. Il s’inscrit dans le contexte global du “Plan de Rénovation Urbaine” signé avec les partenaires de la ville en 2008 et en cours d’exécution. Il s’agit de faire du centre-ville un moteur commercial permettant l’installation de grandes enseignes et de commerce de proximité. Le cahier des charges, travaillé depuis plusieurs années, prévoit 8500 m2 de commerces et un cinéma multiplex de 2000 m2 avec les parcs de stationnement correspondants.
Il prévoit également un grand marché (ou une halle de plein air) ouvert au commerce de produits locaux. Un hôtel de 75 chambres est aussi projeté dans le péri-mètre. Le projet, nourri de la réflexion de nombreux acteurs, dont le Club des entre-preneurs du Pays de Grasse, est aujourd’hui très avancé. L’appel d’offres a été lancé auprès d’opérateurs-aménageurs et cinq projets devraient être soumis au choix des élus de la prochaine municipalité au printemps prochain. L’équilibre financier interne à l’opération devra être respecté.
Dans le principe, et en l’état du dossier, je soutiens totalement ce projet et reste dans l’attente des propositions qui seront faites par les opérateurs soumissionnaires au printemps prochain.
LA MÉDIATHÈQUE CHARLES NÈGRE
C’est le projet culturel phare du Plan de rénovation urbaine. Il porte, en réalité, pour l’instant mal son nom car il ne s’agira pas d’une simple médiathèque mais d’un espace de médiation culturelle de premier plan, doté des équipements les plus modernes en matière de diffusion et de médiation numériques. Ce sera le lieu par excellence de la transmission des savoirs et de la médiation avec tous les publics. Il s’est fixé comme objectif de constituer un pôle hyper attractif, en plein cœur de la ville ancienne. Le chantier est commencé.
Il est illusoire -voire mensonger- de prétendre qu’il pourrait être stoppé. D’autant que le début des travaux a permis de mettre au jour, par le service des fouilles archéologiques, des vestiges tout à fait remarquables de la vie des Grassois au Moyen-Âge. Ce projet est financé et subventionné à près de 70% par l’État, le Conseil général et le Conseil régional.
Je pense qu’il faut poursuivre attentivement ce dossier qui, pour la première fois depuis la Libération, traite enfin ce quartier de notre cité historique à l’abandon.
LE PROJET DE FUNICULAIRE
Ce projet a fait couler beaucoup d’encre. Il a été lancé, à la demande de la municipalité sortante, par le syndicat de transports “Sillages”. C’est un projet qui avait non seulement pour objectif de limiter le trafic automobile et la pollution y afférente en centre-ville (c’est pour cela que l’Etat lui a accordé une subvention de 5,4 millions d’euros au titre du Grenelle de l’Environnement) mais encore de drainer un public potentiel très important d’usagers et de touristes vers notre centre-ville.
Le concept est louable. Le dossier est complexe. Tellement complexe qu’il laisse libre cours à des polémiques injustes. Le maire sortant a annoncé sa suspension compte tenu d’obstacles importants actuellement rencontrés dans la mise en œuvre de ce projet.
C’est une sage décision.
Il appartiendra aux futurs élus communaux et communautaires (car c’est la Communauté d’agglomération qui est devenue compétente pour ce dossier depuis janvier 2014) de décider la suite qu’il conviendra de réserver à ce projet, sachant que, en l’état, il est du domaine de l’impossible. Il faudra dépassionner le débat en examinant, sereinement et ensemble, élus et citoyens, toutes les potentialités et toutes les contraintes. Je pense que le concept d’une liaison entre la gare et le centre-ville est un bon concept.
Encore faut-il qu’il soit, techniquement et financièrement réalisable. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.