Ouverture 29e journées du cercle grassois de gynécologie et d’obstétrique

En présence du Professeur Léon BOUBLI, Président du Cercle Grassois de Gynécologie Obstétrique, du Docteur Pierre AZUAR, ancien chef de service gynécologie-obstétrique du centre hospitalier de Clavary et de Mesdames, Messieurs les médecins et praticiens du monde médical et hospitalier, comme chaque année, je suis ravi de vous accueillir ici, au Palais des congrès, à la faveur de la 29e édition de cet évènement proposé par le cercle grassois de gynécologie et d’obstétrique. En tant que Maire et Président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier, c’est toujours un grand plaisir de vous voir réunis en si grand nombre, à Grasse, pour confronter vos idées, vos expériences et vos compétences.

Il y a quelques mois, nous avions déjà eu l’honneur de recevoir vos confrères avec le congrès médical Interclud et les rencontres de Périnatalités qui se sont tenues en septembre. Plus que jamais, l’organisation de ces rendez-vous professionnels de haut niveau dans notre belle cité témoigne de notre attachement pour la question de l’amélioration de l’offre médicale qui demeure, légitimement, une préoccupation majeure pour nos concitoyens. A Grasse, nous n’avons pas attendu la crise sanitaire pour être convaincus de cette évidence et de la nécessité de tout faire pour être à la hauteur de la tradition d’excellence que notre pays a toujours su incarner. Et la Ville ne compte pas s’arrêter là puisque nous allons accueillir les 24 et 25 mars prochain un congrès international consacré à la chirurgie endoscopique de la colonne vertébrale. Nous avons en effet la chance de compter sur le territoire un chirurgien qui développe une technique inédite pour soigner ses patients et il souhaite, au même titre que vous chers praticiens, partager son expérience avec un maximum de confrères. Grasse continuera à accompagner ces collaborations et cette saine émulation car nous sommes persuadés qu’elles permettent concrètement de faire avancer la recherche et d’améliorer l’efficacité de la médecine. La crise sanitaire nous a tous permis de constater l’importance que revêtait le partage des informations pour renforcer l’offre de santé. Cette complémentarité a en effet été essentielle dans notre territoire, puisque le dialogue engagé entre le Centre Hospitalier, les établissements privés, et la médecine de ville, a permis d’apporter des réponses concrètes dans un contexte de tension dans toute la chaîne de soins. C’est pourquoi je continue à encourager ces rapprochements à l’échelon communal, car j’ai la conviction que la prise en charge de la santé des Grassois passe par des partenariats de plus en plus intenses entre tous les acteurs au plus près du terrain. Soyez donc, Mesdames et Messieurs, remerciés de votre présence et de votre démarche de partage de vos savoirs. Pendant ces deux jours, toutes les conditions sont réunies pour vous permettre de discuter et de débattre sereinement de vos spécialités respectives, dans un souci commun d’amélioration des pratiques médicales. Cette année encore, le programme proposé se distingue une nouvelle fois par sa richesse, comme en témoignent tous les sujets majeurs qui vont être abordés. Citons notamment les débats autour du traitement du cancer du sein ou ceux concernant la reconstruction mammaire. Il s’agit de sujets concrets, qui peuvent toucher toutes les familles françaises malgré les progrès remarquables dans le traitement et la prise en charge des patients. Tous réunis dans ce Palais des Congrès, vous partagez ce souci de faire face à tous ces défis dans les domaines de compétences qui sont les vôtres et qui touchent tant à la gynécologie qu’à l’obstétrique. En tant que Président du Conseil de surveillance de l’Hôpital de Grasse, je me réjouis de constater que notre Centre Hospitalier a su se spécialiser depuis de nombreuses années sur ces questions. Notre pole femme-mère-enfant bénéficie d’une réputation remarquable et nous pouvons légitimement en être fiers. Cette réalité est le fruit d’un travail collégial et transversal d’hommes et de femmes désireux d’aller plus loin, qui n’ont pas peur des défis, et qui questionnent sans cesse la science et ses avancées. Mes remerciements vont à l’ensemble des médecins, infirmiers, sages-femmes et soignants, qui travaillent au sein de l’hôpital public et plus généralement, à l’ensemble des professionnels de santé qui œuvrent tous les jours pour prendre soin de la population. Cet engagement doit être salué, a fortiori au vu des moyens matériels dont disposent les soignants, qui ne sont parfois pas dignes de notre pays.

A Grasse, nous avons encore une fois voulu donner toutes les chances aux professionnels en améliorant leurs conditions d’exercice et les outils dont ils disposent. C’est tout le sens des aménagements actuellement en cours à l’Hôpital qui permettront à notre établissement d’entrer dans une nouvelle dimension après plus de 35 millions d’euros de travaux de modernisation. Avec ce nouvel équipement, nous pourrons plus que jamais continuer à cultiver notre singularité et l’excellence de notre offre de soins. Mais au-delà de ces considérations matérielles, ce qui fait la richesse de notre territoire, c’est bien les compétences médicales que vous tous, présents aujourd’hui, incarnez avec force. Ce matin, soyez tous remerciés de votre participation à ce congrès qui témoigne de la volonté de chacun de se remettre en question en n’hésitant pas à bousculer ses propres certitudes. Continuons ensemble à faire preuve de curiosité, de créativité, et d’audace pour offrir aux patients des conditions de prise en charge toujours plus qualitatives et adaptées à leurs besoins.

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