Ouverture des 27e journées du Cercle Grassois de gynécologie et d’obstétrique

En présence du Professeur #LéonBOUBLI, Président du Cercle Grassois de Gynécologie Obstétrique, du Docteur #PierreAZUAR, et de Mesdames, Messieurs les médecins et praticiens du monde médical et hospitalier, c’est un réel plaisir pour moi de les retrouver à la faveur de ce rendez-vous annuel proposé par le cercle grassois de gynécologie et d’obstétrique. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour vous permettre d’échanger, de discuter et de débattre sereinement de vos spécialités respectives, dans un souci partagé d’amélioration des pratiques médicales et d’optimisation des soins apportés aux patients.

En tant qu’élu de terrain ayant eu à affronter une crise sanitaire sans précédent, j’ai personnellement pu constater l’importance que revêtait le partage des informations entre les professionnels de santé afin de renforcer l’offre de soins. Cette complémentarité a en effet été essentielle à Grasse pour juguler la progression de l’épidémie puisque le dialogue engagés entre le Centre Hospitalier, les établissements privés, et la médecine de ville représentée par la CPTS du Pays de Grasse, a permis d’apporter des réponses concrètes dans un contexte de tension dans toute la chaîne de soins. C’est pourquoi j’ai souhaité encourager ces rapprochements à l’échelon communal, car j’ai la conviction que la prise en charge de la santé des Grassois passera par des partenariats de plus en plus intenses entre tous les acteurs au plus près du terrain. Pour toutes ces raisons, ces journées sont plus que jamais primordiales et présentent à mon sens un intérêt certain pour les patients.

Cette année encore, le programme proposé se distingue une nouvelle fois par sa densité et son éclectisme, comme en témoignent tous les sujets majeurs qui vont être abordés. En tant que Maire de Grasse et Président du Conseil de surveillance de l’Hôpital de Grasse, je me réjouis de constater que notre Centre Hospitalier a su se spécialiser depuis de nombreuses années sur ces questions. Notre pole femme-mère-enfant bénéficie d’une réputation remarquable et nous pouvons légitimement en être fiers. Cette réalité fait écho au début de mon propos puisque cette excellence hospitalière est le fruit d’un travail collégial et transversal d’hommes et de femmes désireux d’aller plus loin, au-delà des acquis, qui n’ont pas peur des défis, et qui questionnent sans cesse la science et ses avancées. Mes remerciements vont à l’ensemble des médecins, infirmiers, sages-femmes et soignants, qui travaillent au sein de l’hôpital public et plus généralement, à l’ensemble des professionnels de santé qui ont tant œuvré pendant cette crise pour apporter une réponse efficace et humaine à ceux qui en avaient besoin. Cet engagement doit être salué, a fortiori au vu des moyens matériels dont disposaient parfois les soignants, qui n’étaient pas dignes d’un pays qui a longtemps été présenté comme un exemple en matière de santé. Ce matin, soyez tous remerciés de votre participation à ce congrès qui témoigne de la volonté de chacun de continuer à se questionner pour apporter aux patients un service qui soit toujours plus optimisé.

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