En présence du Professeur Léon BOUBLI, Président du Cercle Grassois de Gynécologie Obstétrique,, du Docteur Pierre AZUAR, ancien chef de service gynécologie-obstétrique du centre hospitalier de Clavary et du docteur Anne-Sophie AZUAR chef de service gynécologie-obstétrique du centre hospitalier de Clavary et de nombreux médecins et praticiens du monde médical et hospitalier, c’est toujours un plaisir pour moi de vous accueillir ici au Palais des congrès à la faveur de cet évènement annuel proposé par le cercle grassois de gynécologie et d’obstétrique.

Je suis ravi que, contrairement à la dernière édition, le contexte épidémique nous permet aujourd’hui de nous retrouver à des dates plus habituelles.C’est le signe d’une normalisation de la situation que nous appelions tous de nos vœux et qui est notamment rendue possible grâce à la vaccination.Toutes les conditions sont donc réunies pour vous permettre d’échanger, de discuter et de débattre sereinement de vos spécialités respectives, dans un souci commun d’amélioration des pratiques médicales.

Cette nécessité est plus que jamais indispensable aujourd’hui.Lors de cette crise sanitaire sans précédent, j’ai personnellement pu constater l’importance que revêtait le partage des informations entre les professionnels de santé afin de renforcer l’offre de santé.Cette complémentarité a en effet été essentielle dans notre territoire, puisque le dialogue engagé entre le Centre Hospitalier, les établissements privés, et la médecine de ville, a permis d’apporter des réponses concrètes dans un contexte de tension dans toute la chaîne de soins.

C’est pourquoi je continue à encourager ces rapprochements à l’échelon communal, car j’ai la conviction que la prise en charge de la santé des Grassois passera par des partenariats de plus en plus intenses entre tous les acteurs au plus près du terrain.Pour toutes ces raisons, ces journées sont plus que jamais primordiales et présentent à mon sens un intérêt certain pour les patients.Cette année encore, le programme proposé se distingue une nouvelle fois par sa richesse, comme en témoignent tous les sujets majeurs qui vont être abordés.

Citons notamment les débats autour du traitement du cancer ou ceux concernant la reconstruction mammaire.

Il s’agit de sujets concrets, qui peuvent toucher toutes les familles françaises malgré les progrès remarquables dans le traitement et la prise en charge des patients.

Tous réunis dans ce Palais des Congrès, vous partagez ce souci de remplir au mieux votre mission de soignants comme celui de communiquer sur les domaines de compétences qui sont les vôtres et qui touchent tant à la gynécologie qu’à l’obstétrique.En tant que Maire de Grasse et Président du Conseil de surveillance de l’Hôpital de Grasse, je me réjouis de constater que notre Centre Hospitalier a su se spécialiser depuis de nombreuses années sur ces questions.

Notre pole femme-mère-enfant bénéficie d’une réputation remarquable et nous pouvons légitimement en être fiers.Cette réalité fait écho au début de mon propos puisque cette excellence hospitalière est le fruit d’un travail collégial et transversal d’hommes et de femmes désireux d’aller plus loin, au-delà des acquis, qui n’ont pas peur des défis, et qui questionnent sans cesse la science et ses avancées.Mes remerciements vont à l’ensemble des médecins, infirmiers, sages-femmes et soignants, qui travaillent au sein de l’hôpital public et plus généralement, à l’ensemble des professionnels de santé qui ont tant œuvré pendant cette crise pour apporter une réponse efficace et humaine à ceux qui en avaient besoin.

Cet engagement doit être salué, a fortiori au vu des moyens matériels dont disposaient parfois les soignants, qui n’étaient pas dignes d’un pays qui a longtemps été présenté comme un exemple en matière de santé.J’espère d’ailleurs que cette campagne présidentielle sera l’occasion d’un débat franc et honnête entre les différents candidats pour apporter des réponses à la hauteur des enjeux et donner à notre système de santé les moyens qu’il mérite.Heureusement, au-delà de ces considérations matérielles, ce qui fait la richesse de notre pays, c’est bien les compétences médicales que vous tous, présents aujourd’hui, incarnez avec force.

Ce matin, soyez tous remerciés de votre participation à ce congrès qui témoigne de la volonté de chacun de continuer à se remettre en question pour apporter aux patients un service qui soit toujours plus optimisé.