49 jours après le second tour de l’élection présidentielle, 48,7 millions d’électeurs étaient appelés à exercer une nouvelle fois leur devoir civique pour élire les Députés qui les représenteront à l’Assemblée Nationale à la faveur de la XVIème législature.
Avec une participation évaluée à 47,51 %, c’est un triste record qui vient d’être battu dans la Vème République pour une élection législative, après un scrutin de 2017 qui avait déjà été marqué par une abstention massive.
Même si certaines élections sont encore épargnées par cette tendance, comme les présidentielles ou les municipales qui bénéficient d’une légitimité certaine auprès des Français, ce phénomène ne doit pas nous laisser indifférent.
Car ces chiffres témoignent du désenchantement démocratique qui monte parmi nos concitoyens, qui semblent considérer que leurs représentants ne sont plus à même de répondre aux défis auxquels doit faire face notre pays, ou pire, qui en viennent à se désintéresser complètement de la chose publique.
Les dernières présidentielles n’ont surement pas contribué à diminuer ce sentiment, l’élection d’Emmanuel Macron constituant pour beaucoup un choix par défaut à la suite d’une campagne qui s’est distinguée par son atonie et l’absence de véritable débat de fond sur les questions économiques, internationales voire civilisationnelles.
Et même si l’actualité était légitimement monopolisée par la crise sanitaire ainsi que la situation ukrainienne, la pauvreté de la confrontation des idées nourrit cette crise démocratique qui doit interpeler tous les responsables politiques qui ont à cœur de défendre la force de notre République ainsi que sa légitimité auprès du peuple.
Cette remise en question collective est nécessaire, a fortiori lorsque certaines forces politiques portent un discours aussi radical à l’instar de l’alliance hétéroclite « NUPES », qui revendique clairement sa rupture avec les institutions de la Vème République et envisage des réformes qui achèveraient notre économie en détruisant sa compétitivité, et ruineraient les Français.
Après ce constat liminaire sur les enjeux nationaux, je veux bien sûr évoquer les résultats au niveau local, et plus précisément ceux dans la neuvième et deuxième circonscriptions.
En premier lieu, je tiens à remercier chaleureusement les électeurs de la neuvième circonscription qui ont clairement renouvelé leur confiance à Michèle Tabarot à l’occasion de ce scrutin. Avec 28,94 % des suffrages exprimés, sa candidature arrive en tête et envoie un signal encourageant pour le second tour.
Dans un contexte national troublé, ce résultat honorable vient reconnaitre son engagement sans faille au service des habitants de notre territoire et atteste des liens forts qu’elle a su tisser avec de nombreux concitoyens au cours de ces différents mandats d’élue locale. Aujourd’hui, la réélection de #MichèleTABAROT en qualité de député de la nation, nous permettrait de continuer à agir main dans la main et en parfaite complémentarité en faveur de la défense des intérêts de Grasse et de son pays, à l’échelle de la circonscription comme sur le plan national. C’est pourquoi je suis fier d’être son suppléant afin de continuer à incarner à ses côtés cette haute ambition pour ce territoire que nous avons en partage. Les combats que nous avons menés ensemble par le passé démontrent combien il est important de pouvoir compter sur un tandem député-maire soudé pour relayer avec efficacité et pugnacité les problématiques recensées sur le terrain, au plus près des administrés et de leur quotidien.
Concernant la 2ème circonscription, les électeurs n’ont malheureusement pas souhaité porter Jean-Marc Macario au second tour de ces élections.Je tiens à souligner et à saluer son investissement ainsi que la force du message qu’il a porté ces dernières semaines au sein des nombreuses communes qui composent cette circonscription aussi étendue que diverse.Il a réalisé une campagne de terrain courageuse au cours de laquelle il s’est distingué par sa maîtrise des dossiers, son écoute et sa proximité avec les électeurs. Ces qualités, il continuera à les incarner avec force dans son mandat municipal et au sein de la communauté d’agglomération du Pays de Grasse en poursuivant son engagement au service des habitants de ce territoire auquel il est viscéralement attaché.
Aussi, parce que rien n’est acquis, j’appelle tous les électeurs à se mobiliser et à faire entendre leur voix. Les prochains jours seront décisifs pour convaincre les indécis, lutter contre une abstention mortifère de celles et de ceux qui ne croient plus en l’action publique et qui pensent à tort que les jeux sont faits et que leur vote ne changera rien. Plus que jamais, nous devons constituer une force d’opposition solide et crédible face au Gouvernement, qui soit capable de proposer des réponses adaptées aux difficultés que rencontrent nos concitoyens, et qui puisse appréhender avec sérieux, pragmatisme et sang-froid les multiples enjeux qui s’ouvrent à nous en matière de pouvoir d’achat, de sécurité, d’emploi et de transition énergétique.
Le 19 juin, faisons gagner les valeurs de la Droite républicaine en choisissant une élue enracinée et expérimentée Votons pour une femme publique engagée, animée par le sens de l’intérêt général et des convictions profondes.