Mesdames, Messieurs, Chers Amis,
Cher Roger MISSENTI, qui veille tous les jours avec bienveillance sur ce hameau de Saint-Mathieu,
Chères Grassoises, Chers Grassois,
C’est un plaisir d’être parmi vous ce soir à l’aube de cette nouvelle année qui s’ouvre pour cette cérémonie de vœux.
Pour faire le bilan de 2024 qui a été pleine de réussites et d’espérance pour Grasse, et nous projeter sur 2025 qui le sera tout autant.
Cela fait plus de 10 ans que nous portons tous ensemble un projet ambitieux pour réenchanter notre ville et tous ses quartiers qui la composent.
Pendant cette période intense, nous avons réussi à tisser et à entretenir un lien de proximité privilégié auquel je suis particulièrement attaché.
Nos réunions publiques, nos revues de quartiers, nos mairies annexes, et tous les maires adjoints sont autant de témoignages de cet ancrage fort que nous sommes fiers de cultiver, et qui se situe au cœur de notre démarche.
Mais parmi tous ces moments de rencontre, j’ai toujours considéré que les vœux étaient un rendez-vous essentiel pour rendre hommage à la spécificité de notre cité.
Je savoure et vis intensément chaque journée, chaque minute, et chaque seconde de ce mois particulier où j’ai la chance d’aller à votre rencontre pour parler de cette ville que nous aimons tant.
Mais avant d’évoquer devant vous les projets d’aujourd’hui et de demain, je voudrais brièvement revenir sur les évènements qui ont marqué, pour le meilleur et pour le pire, cette année 2024.
Commençons cette petite rétrospective par une note d’espoir, avec la réouverture il y a quelques semaines de la cathédrale Notre-Dame.
Cette prouesse architecturale est symbolique pour notre pays et symbolique pour Grasse.
Elle fait en effet écho à toutes les initiatives plus modestes que nous avons lancées au niveau local pour réhabiliter nos magnifiques trésors architecturaux.
Je pense au Palais épiscopal, qui bénéficie des plus importants travaux de restauration patrimoniale depuis 150 ans, ou au Musée international de la parfumerie, dont les façades du 18e et du 19e sont en cours de rénovation.
Je pense à nos églises et à nos chapelles, pour lesquelles nous avons lancé un grand plan de restauration en 2017.
La chapelle Saint-Mathieu a justement bénéficié de ce programme en 2017, puisque près de 50 000 € de travaux ont été engagés pour lui rendre son éclat d’origine.
Je pense à nos fontaines, à nos statues, et à nos façades historiques qui retrouvent progressivement une beauté qui avait été émoussée par le poids des siècles.
Je pense également à la Villa Fragonard, qui va rouvrir ses portes dès le printemps prochain, après l’effondrement d’une partie de son toit en septembre dernier.
Ce joyau de notre patrimoine sera plus beau et plus accueillant, tout en symbolisant le dynamisme et le renouveau de notre ville.
L’année 2024 aura aussi été marquée par la fantastique ferveur qui s’est emparée du pays à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Je rappelle que notre cité a vécu ce rêve sportif lors du passage de la flamme le 18 juin dernier qui a illuminé nos rues et nos cœurs pendant quelques heures.
Des milliers de Grassois se sont réunis pour saluer ce symbole de paix et d’universalité sur un parcours qui s’est conclu au stade Perdigon avec 350 élèves rassemblés pour les Olympiades de la Jeunesse.
Dans un tout autre registre, 2024 aura également été l’occasion de rendre hommage à notre identité et aux compétences historiques de notre territoire.
Notre ville a en effet accueilli en mai le SIMPPAR, plus grand salon international des matières premières pour la parfumerie.
L’arrivée de cet événement est une nouvelle reconnaissance pour notre ville, après le classement par l’UNESCO de nos savoir-faire liés au parfum au patrimoine immatériel de l’humanité en 2018.
Mais notre ville ne s’est pas seulement distinguée en 2024 par des rendez-vous professionnels ou sportifs inédits dans notre territoire.
Nous avons aussi réceptionné ou lancé des projets majeurs pour Grasse, qui vont faire entrer notre cité dans une nouvelle dimension.
Je pense bien sûr à la création de l’échangeur de la Paoute attendu depuis plus de 30 ans, qui permet de limiter significativement les embouteillages au niveau de la sortie Grasse-Sud et du rond-point des 4 chemins.
Je pense à la livraison de la première tranche des travaux de l’Hôpital, qui n’avait jamais connu de tels travaux depuis sa construction en 1978.
Et comment ne pas évoquer le lancement des premiers aménagements concrets de Martelly, avec la démolition de l’ilot Kalin, et la création d’une nouvelle maison du projet que nous inaugurerons le 6 février prochain dans l’ancien restaurant du Patti.
2025 sera aussi décisive pour ce programme, puisque nous lancerons au second semestre les travaux d’aménagement des surfaces commerciales dans l’îlot Notre Dame des Fleurs, et la requalification du garage Rolland.
Comme vous pouvez le constater, Martelly entre vraiment dans une phase active qui ne s’arrêtera pas avant l’aboutissement final de ce projet que nous appelons tous de nos vœux.
Grâce à la mobilisation de tous les services municipaux, nous allons redynamiser une emprise d’1,6 hectare qui proposera d’ici 2029 un parcours commercial de 8000 m2, 200 places de parking, et une nouvelle offre résidentielle et hôtelière.
Mais au-delà du quartier Martelly, c’est toute notre cité qui est en train de se métamorphoser pour rendre Grasse plus belle, plus accueillante, et plus attractive.
Citons notamment la requalification d’une autre entrée de ville, avec le boulevard Maréchal Leclerc qui sera terminée à la fin du mois d’avril, la poursuite de la restauration du Palais épiscopal, l’opération façades avec 150 façades rénovées d’ici 2026, l’inauguration du Casino le 29 janvier et celle de la base sportive de la Paoute le 3 février, la livraison de l’unité de traitement de l’eau la Foux au début du 2e trimestre, et le démarrage au 1er trimestre des travaux de la piscine Altitude 500 qui nous permettront de disposer en 2026 d’un équipement unique par son emplacement et la qualité de ses infrastructures.
Je n’oublie pas d’évoquer le lancement le 16 janvier de l’acte 2 de Grasse Campus, afin de poursuivre la transformation de notre cœur de ville en quartier étudiants.
A chacune de ces étapes, à chacune de ces séquences, je vous invite à venir nombreux car c’est vous qui êtes les principaux acteurs de ces changements et de ces avancées décisives pour Grasse.
A Saint-Mathieu, de nombreuses interventions ont également été réalisées pour réhabiliter la voirie, notamment au niveau de la route de Saint Mathieu afin de faciliter la circulation des habitants.
Un trottoir et un passage piétons ont ainsi été créés entre la chapelle et le cercle Saint-Mathieu, que nous avons inaugurés en présence du Président du Département, Charles Ange GINESY.
Ces aménagements sont symboliques car ils sont intervenus sur des sites essentiels pour entretenir l’identité, la singularité, et la convivialité du quartier.
En 2025, toujours grâce au soutien du Département, nous allons prolonger ce trottoir afin de poursuivre la sécurisation du cheminement piéton dans le secteur.
Dans un tout autre registre, près de 130 points lumineux à Saint-Mathieu ont aussi été rénovés pour offrir plus de confort visuel aux habitants.
Au-delà de toutes ces avancées qui changent définitivement le visage de votre quartier, d’autres actions sont menées dans toute la ville pour améliorer votre cadre de vie et votre quotidien.
En décembre dernier, j’ai tenu à défendre les droits des 1000 propriétaires installés à proximité du Canal de la Siagne, tout en rappelant mon attachement à préserver ce patrimoine naturel dans le respect des usages locaux.
C’est pourquoi j’ai exprimé mon opposition dans le cadre de l’enquête publique mise en œuvre par l’ARS pour cet ouvrage.
Soyez assurés que je continuerai à être vigilant et mobilisé sur cette question, aux côtés de tous les élus du Conseil municipal qui ont à cœur de mener ce travail de proximité.
Par ailleurs, bien qu’il s’agisse avant tout d’une compétence de l’Etat, j’ai décidé dès 2014 de placer la sécurité au cœur de mon mandat pour protéger les Grassois.
Vous connaissez les mesures les plus emblématiques de ce programme : multiplication par cinq du nombre de caméras, augmentation de près de 20% des effectifs de la PM avec le recrutement de 10 agents, requalification du stand de tir, du centre de supervision urbain et du poste de police, et achat de 40 appareils photos à déclenchement automatique pour lutter contre les dépôts sauvages.
Ce soir, je suis ravi de vous annoncer que nous allons poursuivre cet effort en 2025 avec l’installation d’une vingtaine de nouvelles caméras dans les espaces publics pour densifier un peu plus notre vigilance de proximité.
Trois nouveaux agents vont également rejoindre les effectifs de la Police municipale pour renforcer les patrouilles nocturnes.
Tous ces actes concrets permettront de maximiser notre présence sur le terrain pour offrir aux Grassois un cadre de vie toujours plus sûr et qualitatif.
Mesdames et Messieurs,
Si nous avons réussi à engager cette dynamique inédite, c’est avant tout grâce à votre confiance et à votre passion pour notre cité qui nous pousse à nous transcender.
Le contexte n’a pourtant jamais été aussi difficile pour les collectivités.
Les différents arbitrages réalisés par le Gouvernement pourraient en effet se traduire par la perte de plusieurs millions d’euros en 2025 pour la Ville et l’Agglomération, au détriment des Grassois et de notre bassin de vie.
Mais grâce aux bases financières saines que nous avons construites ces dernières années, nous allons pouvoir continuer à investir sur notre territoire tout en diminuant la dette.
Depuis 2015, je rappelle qu’elle est passée de 101 millions d’euros, à près de 76 millions d’euros au 31 décembre 2024.
Cette baisse de près de 25% est inédite, sans précédent, et essentielle pour l’avenir de la ville et de nos enfants.
Comme beaucoup de Municipalités, j’aurais pu utiliser cet argent pour tomber dans la facilité du court terme et financer des projets aussi démagogiques que couteux.
Mais la majorité municipale a choisi au contraire le chemin de la responsabilité en continuant de placer la défense de l’intérêt général au cœur de son engagement.
Grasse a également la chance de pouvoir compter sur ses fidèles partenaires institutionnels, comme le Conseil Départemental, qui nous permettent d’engager ces chantiers de plusieurs millions, voire dizaines de millions d’euros.
Rien ne serait possible sans la solidité de ces collaborations qui témoignent de la confiance de toutes ces institutions dans le projet de ville que nous portons pour Grasse.
Mais ce serait tout aussi impossible sans votre soutien !
Sans votre vitalité, sans votre volontarisme, et sans votre énergie, jamais nous n’aurions pu engager le réenchantement de la ville.
Ensemble, continuons à faire preuve de créativité, de générosité, et d’enthousiasme. La ville le mérite, la ville en a besoin.
C’est ce que je voulais vous souhaiter pour cette année 2025 !
Pour Saint-Mathieu en particulier, ce lieu de vie paisible, je souhaite la cohésion, des moments simples de partage, de rires et d’authenticité.
A toutes et à tous, Mesdames et Messieurs, que cette année soit aussi lumineuse qu’audacieuse.
Une nouvelle année d’espérance pour la France et pour Grasse !
Bonne année 2025 !
Vive Saint-Mathieu,
Vive Grasse,
et Vive la France !