Présentation des voeux aux habitants du Grand Centre de Grasse

Monsieur le Ministre des Transports, Cher Philippe TABAROT,

Monsieur Hugues MOUTOUH, Préfet des Alpes-Maritimes,

Madame Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes,

Monsieur Lionel TIVOLI, Député des Alpes-Maritimes,

Mesdames Dominique ESTROSI SASSONE et Alexandra BORCHIO FONTIMP, Sénatrices des Alpes-Maritimes,

Monsieur Jean-Marc DELIA, Sénateur des Alpes-Maritimes,

Monsieur Charles Ange GINESY, Président du Département des Alpes-Maritimes,

Monsieur Georges BOTELLA, Conseiller régional de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte-D’azur qui représente le Président Renaud MUSELIER,

Mesdames et Messieurs les Conseillers départementaux, Chères Michelle, Chère Marie-Louise, Cher Bernard, Cher Mathieu,

Monsieur le Sous-préfet de Grasse, Jean-Claude GENEY,

Monsieur Jean-Pierre LELEUX, Maire honoraire de Grasse,

Mesdames et Messieurs les maires et les représentants des communes voisines,

Mesdames et Messieurs les élus de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse,

Mesdames et Messieurs les élus du Conseil Municipal,

Mesdames et Messieurs les représentants des corps constitués, des corps consulaires, des autorités militaires, administratives et religieuses,

Mesdames et Messieurs les Présidents d’Associations,

Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux,

Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux jeunes,

Chers Grassois, Chers Amis,

Je suis ravi d’être parmi vous ce soir pour cette cérémonie à l’aube de cette nouvelle année qui s’ouvre.

Cette soirée est un petit peu spéciale, puisque pour la première fois lors des vœux aux Grassois, nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir un Ministre en exercice.

Cette entrée au Gouvernement constitue une reconnaissance et un aboutissement pour Philippe TABAROT, qui s’est toujours distingué par son expertise et ses compétences sur les questions liées aux transports.

Aujourd’hui, je sais que c’est avec humilité qu’il a accepté cette nomination, et qu’il gardera toujours un attachement particulier pour le Département des Alpes-Maritimes et pour Grasse dans le cadre de ses missions.

Les sujets d’actualité ne manquent pas, et je suis persuadé qu’il se tiendra toujours à nos côtés, notamment pour faire avancer le chantier du BHNS, qui reliera à terme le pôle d’échanges intermodal de Grasse à Mouans-Sartoux, Cher Pierre ASCHIERI.

Mais avant de nous projeter sur ces futurs projets, concentrons-nous sur cette année 2024 qui a été intense pour notre ville et pour l’ensemble de notre bassin de vie.

Aux côtés des élus de la majorité municipale qui m’accompagnent, cela fait plus de 10 ans que nous nous battons pour faire de Grasse une ville plus accueillante, plus belle, et plus attractive.

Pour mener ce combat, j’ai la chance de pouvoir compter sur l’investissement des services municipaux, communautaires, et paramunicipaux, et sur tous nos partenaires qui ont confiance dans le projet de renouveau que nous portons pour Grasse.

Mais toute cette énergie serait inutile sans le soutien des Grassois qui incarnent tous les jours cette magnifique cité dans sa diversité et sa richesse.

Songeons à nos agriculteurs, à notre jeunesse, à nos aînés, à nos familles, à nos associations, à nos commerçants, à nos capitaines d’industrie, à nos étudiants, à nos forces de sécurité, à nos ouvriers, à nos entrepreneurs, à nos professionnels de santé et à nos soignants.

C’est en réunissant l’ensemble de ces forces vives que Grasse est capable de transcender tous les obstacles et de réussir ce qui semblait impossible.

Cet esprit d’union guide mon action au service de la ville depuis 2014, et continuera à animer mon engagement jusqu’aux dernières secondes de mon mandat.

Je ne manquerai pas de parler du présent et du futur de Grasse dans quelques instants, mais je voudrais d’abord revenir brièvement sur les évènements qui ont marqué notre pays tout au long de l’année 2024.

Commençons cette petite rétrospective par une note d’espoir, avec la réouverture il y a quelques semaines de la cathédrale  Notre-Dame.

Cette prouesse architecturale est symbolique pour notre pays et symbolique pour Grasse.

L’achèvement de ce chantier a en effet permis aux Français de se retrouver après une année électorale compliquée, où toutes les passions et les clivages se sont exprimées.

Nous avons pourtant été appelés aux urnes à 3 reprises lors des européennes et des législatives, mais aucune majorité solide n’a émergé de ces différents scrutins.

A Grasse, nous avons fait le choix de la stabilité, de la constance, et de l’expérience en renouvelant le mandat de la députée Michèle TABAROT, que je tiens à saluer ce soir.

Mais dans le reste du pays, ce sont plutôt les divisions et les incertitudes qui l’ont emporté, avec une Assemblée nationale ingouvernable et l’absence d’un cap clair au plus haut sommet de l’Etat.

Loin de ces incertitudes et de ce spectacle politique parfois déroutant, voire embarrassant, je préfère retenir que la France a été capable du meilleur avec la réouverture de         Notre-Dame après 5 ans de travaux acharnés.

Lorsque la grâce rencontre le sublime, nous ne pouvons que nous incliner devant le talent de nos compagnons et de nos artisans qui ont réussi un pari qui semblait impossible.

C’est à cette France de bâtisseurs de cathédrale depuis 1000 ans, qui est fière de son patrimoine et fière de son identité, que je veux rendre hommage ce soir.

Cette réussite fait écho à toutes les initiatives plus modestes que nous avons lancées au niveau local pour réhabiliter nos magnifiques trésors architecturaux.

Je pense au Palais épiscopal, qui bénéficie des plus importants travaux de restauration patrimoniale depuis 150 ans, ou au Musée international de la parfumerie, dont les façades du 18e et du 19e sont en cours de rénovation.

Je pense à nos églises et à nos chapelles, pour lesquelles nous avons lancé un grand plan de restauration en 2017.

Je pense à nos fontaines, à nos statues, et à nos façades historiques qui retrouvent progressivement une beauté parfois émoussée par le poids des siècles.

Je pense également à la Villa Fragonard, qui va rouvrir ses portes au printemps prochain, après l’effondrement d’une partie de son toit en septembre dernier.

Comme à chaque fois, nous avons réussi à faire d’une faiblesse une force en envisageant une requalification plus complète de ce joyau de notre patrimoine.

Je tiens à saluer Charles Ange GINESY et le Conseil Départemental, qui nous ont permis de sécuriser immédiatement le financement de ce chantier, avec une subvention exceptionnelle de 500 000 €.

Comme à chaque fois, le Département se tient aux côtés de Grasse en étant un partenaire constant, fiable, et dévoué pour permettre à notre cité de surmonter tous les obstacles.

La Villa Fragonard sera donc plus belle et plus accueillante,  tout en symbolisant le dynamisme et le renouveau de notre ville.

L’année 2024 aura aussi été marquée par la fantastique ferveur qui s’est emparée du pays à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Pendant plusieurs semaines, la France a été le centre de l’attention internationale dans ce superbe écrin à ciel ouvert qu’est la ville de Paris.

Le sport a une nouvelle fois été capable de transcender tous nos clivages et nos divisions, pour offrir une image d’unité et de cohésion nationales au monde entier.

Je rappelle que notre cité a vécu ce rêve olympique lors du passage de la flamme le 18 juin dernier qui a illuminé nos rues et nos cœurs pendant quelques heures.

Des milliers de Grassois se sont réunis pour saluer ce symbole de paix et d’universalité sur un parcours qui s’est conclu au stade Perdigon avec 350 élèves rassemblés pour les Olympiades de la Jeunesse.

En accueillant la flamme, Grasse a rendu hommage à ces valeurs qui nous rassemblent, telles que l’exigence, le goût de l’effort, le dépassement de soi, la persévérance, ou encore, le respect.

Dans un tout autre registre, 2024 aura également été l’occasion de rendre hommage à notre identité et aux    compétences historiques de notre territoire.

Notre ville a en effet accueilli en mai le SIMPPAR, plus grand salon international des matières premières pour la parfumerie.

Pendant 2 jours, les plus importants professionnels internationaux du secteur se sont bousculés dans le berceau de la parfumerie pour imaginer les produits de demain.

L’arrivée de cet événement est une nouvelle reconnaissance pour notre ville, après le classement par l’UNESCO, Cher Jean-Pierre LELEUX, de nos savoir-faire liés au parfum au patrimoine immatériel de l’humanité en 2018.

Le retour depuis plusieurs années des cultivateurs et des grandes maisons, qui sont fiers d’associer leur nom à celui de la capitale mondiale de la parfumerie, constitue la plus belle preuve de cette attractivité retrouvée.

Mais notre ville ne s’est pas seulement distinguée en 2024 par des rendez-vous professionnels ou sportifs inédits dans notre territoire.

Nous avons aussi réceptionné ou lancé des projets majeurs pour Grasse, qui vont faire entrer notre cité dans une nouvelle dimension.

Je pense bien sûr à la création de l’échangeur de la Paoute attendu depuis plus de 30 ans, qui permet de limiter significativement les embouteillages au niveau de la sortie Grasse-Sud et du rond-point des 4 chemins.

Je pense à la livraison de la première tranche des travaux de l’Hôpital avec un nouveau bâtiment dédié aux Urgences et à l’imagerie.

Depuis sa construction en 1978, je rappelle que jamais notre établissement de santé n’avait connu une telle opération de travaux qui sera finalisée l’année prochaine.

Et comment ne pas évoquer le lancement des premiers aménagements concrets de Martelly, avec la démolition de l’ilot Kalin, et la création d’une nouvelle maison du projet que nous inaugurerons le 6 février prochain dans l’ancien restaurant du Patti.

2025 sera aussi décisive pour ce programme, puisque nous lancerons au second semestre les travaux d’aménagement des surfaces commerciales dans l’îlot Notre Dame des Fleurs, et la requalification du garage Rolland.

Comme vous pouvez le constater, Martelly entre vraiment dans une phase active qui ne s’arrêtera pas avant l’aboutissement final de ce projet que nous appelons tous de nos vœux.

Je rappelle que cette aventure a commencé il y a près de 17 ans, en 2008, avec des études commandées par la Ville pour entamer les réflexions préliminaires autour de cette friche abandonnée.

17 ans de combat, de débats, de recours, d’échanges, de réunions, et de travail intense pour conjuguer toutes les bonnes volontés autour de ce chantier essentiel pour Grasse et son pays.

Cette mobilisation exceptionnelle a été déterminante puisqu’elle nous a permis de transformer ce contretemps en opportunité en faisant de Martelly une opération modèle en matière d’écologie.

Je tiens ce soir à remercier tous les agents qui ont réalisé un travail considérable pour parvenir à ce résultat.

Grâce à leur engagement, nous allons redynamiser une emprise d’1,6 hectare qui proposera d’ici 2029 un parcours commercial de 8000 m2, 200 places de parking, et une nouvelle offre résidentielle et hôtelière.

Mais au-delà du quartier Martelly, c’est toute notre cité qui est en train de se métamorphoser pour rendre Grasse plus belle, plus accueillante, et plus attractive.

Citons notamment la requalification d’une autre entrée de ville, avec le boulevard Maréchal Leclerc qui sera terminée à la fin du mois d’avril, la poursuite de la restauration du Palais épiscopal, l’opération façades avec 150 façades rénovées d’ici 2026, l’inauguration de la base sportive de la Paoute le 3 février et celle du Casino le 19 février, la livraison de l’unité de traitement de l’eau la Foux au début du 2e trimestre, et le démarrage au 1er trimestre des travaux de la piscine Altitude 500 qui nous permettront de disposer en 2026 d’un équipement unique par son emplacement et la qualité de ses infrastructures.

A chacune de ces étapes, à chacune de ces séquences, je vous invite à venir nombreux car c’est vous qui êtes les principaux acteurs de ces changements et de ces avancées décisives pour Grasse.

Je n’oublie pas d’évoquer le lancement dès jeudi prochain de l’acte 2 de Grasse Campus, afin de poursuivre la transformation de notre cœur de ville en quartier étudiants.

Grâce à ces travaux, notre Pôle d’enseignement supérieur disposera l’année prochaine de nouveaux espaces dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, en ayant pour ambition d’accueillir près de 2000 étudiants.

Toujours en 2026, nous lèverons également le voile sur la nouvelle résidence étudiante de 77 logements qui prendra place dans l’ancienne prison de Grasse.

L’objectif est bien de créer l’écosystème le plus favorable possible pour notre jeunesse, afin que notre territoire bénéficie de toute leur énergie et de leur dynamisme.

Et pour relever ce défi, nous n’hésitons pas à faire dialoguer le passé et le présent de notre ville en redonnant un nouveau souffle à notre magnifique patrimoine architectural.

Comme le disait Victor Hugo, « L’avenir est une porte, le passé en est la clé. »

Je crois que cette citation résume parfaitement notre démarche qui consiste à valoriser les bâtiments les plus remarquables de notre histoire, pour mieux nous projeter sur demain.

Mais au-delà de toutes ces avancées qui vont changer définitivement le visage de notre cité, d’autres actions sont menées pour améliorer votre cadre de vie et votre quotidien.

En décembre dernier, j’ai tenu à défendre dans chaque quartier les droits des 1000 propriétaires installés à proximité du Canal de la Siagne, tout en rappelant mon attachement à préserver ce patrimoine naturel dans le respect des usages locaux.

C’est pourquoi j’ai exprimé mon opposition dans le cadre de l’enquête publique mise en œuvre par l’ARS pour cet ouvrage.

Soyez assurés que je continuerai à être vigilant et mobilisé sur cette question, aux côtés de tous les élus du Conseil municipal qui ont à cœur de mener ce travail de proximité.

Par ailleurs, bien qu’il s’agisse avant tout d’une compétence de l’Etat, j’ai décidé dès 2014 de placer la sécurité au cœur de mon mandat pour protéger les Grassois.

Je sais qu’Hugues MOUTOUH, le Préfet des Alpes-Maritimes que je tiens à remercier pour sa présence, est particulièrement sensible à cet enjeu et qu’il fait le maximum, avec les moyens dont il dispose, pour soutenir les communes.

Je crois pouvoir dire que nous avons la même approche sur cette question, en considérant que la sécurité de la voie publique doit être pleinement assurée sur l’ensemble du territoire.

C’est pourquoi j’ai lancé il y a 10 ans un grand plan de renforcement des capacités de la Police municipale pour qu’elle puisse intervenir plus vite et plus efficacement auprès des habitants.

Vous connaissez les mesures les plus emblématiques de ce programme : multiplication par cinq du nombre de caméras, augmentation de près de 20% des effectifs de la PM avec le recrutement de 10 agents, requalification du stand de tir, du centre de supervision urbain et du poste de police, et achat de 40 appareils photos à déclenchement automatique pour lutter contre les dépôts sauvages.

Ce soir, je suis ravi de vous annoncer que nous allons poursuivre cet effort en 2025 avec l’installation d’une vingtaine de nouvelles caméras dans les espaces publics pour densifier un peu plus notre vigilance de proximité.

Trois nouveaux agents vont également rejoindre les effectifs de la Police municipale pour renforcer les patrouilles nocturnes.

Enfin, 3 nouveaux gyropodes et 1 moto vont venir compléter l’équipement de notre PM qui continue de se perfectionner et d’améliorer ses capacités d’intervention.

Tous ces actes concrets permettront de maximiser notre présence sur le terrain pour offrir aux Grassois un cadre de vie toujours plus sûr et qualitatif.

L’année 2025 sera aussi placée sous le signe de l’environnement puisque nous allons engager toute une série d’actions qui feront de Grasse une ville précurseure sur le plan environnemental.

J’évoquais il y a quelques instants les travaux sur le site de la base sportive de la Paoute que nous allons inaugurer en février.

4 terrains de padel couverts ont été construits, tandis que la salle de tennis a été entièrement réhabilitée.

Mais ce projet est avant tout inédit par sa dimension écologique puisque pour la première fois, un bâtiment public dispose de panneaux photovoltaïques à Grasse.

Près de 2 400 m² de panneaux ont en effet été installés pour produire une énergie entièrement verte et responsable grâce à l’ensoleillement.  

Cette opération préfigure d’autres initiatives et d’autres aménagements pour favoriser le développement durable et harmonieux de notre commune.

Si nous pouvons porter cette ambition, c’est grâce au soutien constant du Conseil Départemental et de la SEM Green Energy, qui ont décidé de faire du pays de Grasse un territoire pilote pour le développement des énergies renouvelables.

Ce partenariat a déjà permis de lancer des études pour solariser le parking du stade Jean Girard, avec le projet d’installer 700 m2 de panneau photovoltaïques.

Ces équipements nous permettront d’alimenter une trentaine de bâtiments communaux et de sécuriser les besoins énergétiques de la ville à un coût stable.

Une couverture photovoltaïque est également envisagée en lieu et place des ombrières métalliques du Pôle intermodal de Grasse.

Enfin, et pour promouvoir le développement de la biodiversité, les travaux de création d’un jardin de pluie au niveau du parking de la Gare SNCF seront lancés dès cet été.

Grâce à ce projet, 1500 m2 de végétation seront créés et une cinquantaine d’arbres plantés devant le parvis de la Gare d’ici 2026.

Comme je m’y suis engagé, nous continuons à décliner notre plan de végétalisation de la ville qui a déjà permis de requalifier le jardin des plantes, le jardin de la Fontaine, le jardin Roure, ainsi que le square Charles Pasqua, et de créer le jardin Roméo Dolla à Saint Claude.

Mesdames et Messieurs,

Si nous avons réussi à engager cette dynamique inédite, c’est avant tout grâce à votre confiance et à votre passion pour notre cité qui nous pousse à nous transcender.

Le contexte n’a pourtant jamais été aussi difficile pour les collectivités.

J’ai eu l’occasion d’évoquer à plusieurs reprises la question budgétaire, avec l’explosion des prix de l’énergie et des matières premières.

Aujourd’hui, la situation est encore plus complexe, puisque le Gouvernement semble vouloir résorber sa dette en réalisant des ponctions arbitraires sur les recettes des communes.

La Ville et la Communauté d’Agglomération pourraient perdre concrètement plusieurs millions d’euros en 2025, au détriment des Grassois et de notre bassin de vie.

Mais grâce aux bases financières saines que nous avons construites ces dernières années, nous allons pouvoir continuer à investir sur notre territoire tout en diminuant la dette.

Depuis 2015, je rappelle qu’elle est passée de 101 millions d’euros, à près de 76 millions d’euros au 31 décembre 2024.

Cette baisse de près de 25% est inédite, sans précédent, et essentielle pour l’avenir de la ville et de nos enfants.

Comme beaucoup de Municipalités, j’aurais pu utiliser cet argent pour tomber dans la facilité du court terme et financer des projets aussi démagogiques que couteux.

Mais la majorité municipale a choisi au contraire le chemin de la responsabilité en continuant de placer la défense de l’intérêt général au cœur de son engagement.

Grasse a également la chance de pouvoir compter sur ses fidèles partenaires institutionnels, comme l’Etat à travers l’ANRU, l’Agence Nationale de la cohésion des territoires, Action logement, la DRAC, et la Banque des territoires, la Région Sud, et bien sûr, le Conseil Départemental, qui nous permettent d’engager ces chantiers de plusieurs millions, voire dizaines de millions d’euros.

Rien ne serait possible sans la solidité de ces collaborations qui témoignent de la confiance de toutes ces institutions dans le projet de ville que nous portons pour Grasse.

Rien ne serait possible sans ce travail de co-construction et d’addition des forces qui est indispensable pour être à la hauteur de notre belle cité et de son histoire

Mais ce serait tout aussi impossible sans votre soutien !

Sans votre vitalité, sans votre volontarisme, et sans votre énergie, jamais nous n’aurions pu engager le réenchantement de la ville.

Jamais nous n’aurions pu traverser toutes ces épreuves et tous ces défis pour faire franchir à notre territoire des étapes décisives.

Ensemble, continuons à faire preuve de créativité, de générosité, et d’enthousiasme. La ville le mérite, la ville en a besoin.

C’est ce que je voulais vous souhaiter pour cette année 2025!

Pour vous, pour vos familles, pour chacun des Grassois et des Grassoises, l’équipe municipale et moi-même formulons des vœux de bonheur et de paix.

A toutes et à tous, Mesdames et Messieurs, que cette  année soit aussi lumineuse qu’audacieuse.

Une nouvelle année d’espérance pour la France et pour Grasse !