C’est avec grand plaisir que je vous retrouve ce soir pour un échange à bâtons rompus sur ce qui nous occupe tous : la ville et le bien-vivre de ses habitants. Vous m’avez demandé de venir vous parler d’avenir… Je vous propose une méthode : parlons-en ensemble !

J’ai besoin d’intelligence collective, de regards croisés sur les choses et de débats constructifs. Il est appréciable et précieux pour moi de dialoguer avec celles et ceux, qui, au sein de clubs services tels que le Rotary Club, s’investissent pour Grasse et sont force de propositions.

– Je le sais, nous partageons l’envie de faire avancer les choses et d’œuvrer collectivement pour faire rayonner Grasse, sortir la ville de ses ornières et surmonter les difficultés existantes. Je le dis clairement, j’ai besoin de vous comme leaders d’opinion. Votre vision pour Grasse m’est précieuse comme l’est celle portée par la FEG ou le Club des Entrepreneurs ou encore du milieu artistique ou du milieu sportif. Vous avez tous une idée sur la ville, des choses à proposer, des projets à construire.

– Tous, nous souffrons d’une image interne négative : Paupérisation, désamour, commerce en berne sont autant de maux à combattre.

– Et nous les combattons : Le PRU, les îlots de la SPL, la médiathèque… sont pour la ville des projets structurants porteurs d’avenir et de renouveau.

– On ne peut pas dire que nous n’avons pas joué de malchance ces derniers mois. Les effondrements du mois de Novembre ont cristallisé des peurs et des interrogations réelles… La réouverture de la rue Marcel Journet annoncée et tenue pour le 30 avril redonne de l’espoir aux commerçants comme aux habitants du cœur historique. Ils en avaient besoin. Ils sont en attente et l’été qui arrive fait du bien à tout le monde.

– La programmation estivale qui commence avec ExpoRose s’annonce riche et brillante. Je l’ai annoncée devant la presse vendredi dernier et les premiers retours sont très encourageants. Tout est mis en œuvre pour ramener du monde dans le centre ville et redonner aux grassois le sentiment de fierté qu’ils ont perdu.

– C’est tout l’enjeu du projet Martelly présenté le mois dernier au grand public. C’est maintenant et c’est déterminant.

– Pour vous, je reviens en quelques mots sur la démarche du Projet Martelly. La consultation, la réflexion depuis 2013, les élections en 2014, et l’appropriation du projet par la nouvelle équipe municipale. Le cahier des charges a été révisé, il est aujourd’hui plus ambitieux.

Puis est venu le moment important du choix du promoteur et des architectes : Bouygues Immobilier, Agence Wilmotte et Associés, l’Atelier Jean Mus. La pertinence technique, l’audace architecturale, l’excellente connaissance de l’essence et de l’âme de Grasse ont clairement motivé notre choix. Leur atout : la maitrise technique, la réputation, la bonne connaissance de Grasse et leur amour pour la ville.

– Vous le savez, deux réunions publiques se sont tenues, l’une avec la presse et le monde économique, l’autre avec les Grassois eux-mêmes. Une méthode a été choisie avec des comités techniques toutes les semaines sur les questions aussi importantes que les déplacements, la circulation, le stationnement, le commerce, le logement, l’urbanisme mais aussi l’animation et la culture. Plusieurs ateliers sont prévus avec le grand public sur des thématiques spécifiques. Le premier s’est tenu hier soir au Palais des Congrès sur le commerce, le parcours client, le cinéma et le logement. D’autres sont annoncés pour le 10 mai et le 19 mai… vous retrouverez les sujets dans le Kiosque.

– Mon sentiment suite à ces réunions : il y a un réel intérêt du public, une attente vive, une fascination pour ce grand projet, mais également des inquiétudes légitimes. C’est pourquoi nous avons besoin de communiquer, de faire participer, d’associer les gens.

– Ce qui ressort de ces premiers échanges : L’ambition du projet mais aussi beaucoup de craintes exprimées relatives à la question des travaux, du stationnement, de la circulation, de la fracture avec le centre historique, le cheminement client, le temps d’attente d’ici 5 ans.

– Ce qu’il faut mettre en place : une vraie pédagogie, une écoute attentive, des liens avec des réseaux d’influence pour aider à la communication et à la diffusion de l’information. Expliquer pour convaincre, entendre pour faire mieux.

– Ma proposition ce soir : débattre avec vous de ce projet, qu’un compte rendu de ces échanges puisse être fait, et que nous puissions évoquer ensemble, sans filtre et dans un parler vrai, l’avenir de Grasse. Votre avis m’intéresse. Encore une fois merci de votre implication.