Monsieur Nicolas DOYEN, mon Adjoint délégué à la culture,
Madame Dominique BOURRET, Vice-Présidente à la CAPG déléguée à la Culture, Adjointe déléguée au Grand Centre,
Monsieur Dominique GOBY, Président de la société des Musées de Grasse,
Monsieur Jean Louis BERTRAND, Président du conseil de surveillance du groupe Briconautes,
Monsieur François Guy BERTRAND, Président du Directoire,
Madame Barbara et Monsieur Gérald BERTRAND, membres du Directoire,
Monsieur Pierre SAPPA, Président de la société Bernardi,
Monsieur Olivier QUIQUEMPOIS, Conservateur en Chef du Patrimoine et Directeurs des Musées,
Monsieur Grégory COUDERC, responsable scientifique attaché de conservation du patrimoine, et des équipes des musées,
C’est toujours un plaisir pour moi d’être ici, dans ce Musée d’Art et d’Histoire de Provence qui constitue un fleuron du patrimoine grassois.
Comme vous le savez, la richesse de l’histoire de ce bâtiment fait écho à la richesse de l’histoire de notre belle ville de Grasse, qui compte d’innombrables trésors culturels et patrimoniaux.
Bâti comme un simple hôtel particulier au XVIIIème siècle par la famille Clapiers-Cabris, une des plus anciennes familles de la noblesse provençale médiévale, ce lieu de résidence prestigieux devint rapidement une fabrique après son rachat par les frères BRUERY, parfumeurs.
Et c’est en 1919 que François Carnot, fils du président de la République Sadi Carnot, mit sa fortune et ses compétences au service de la culture pour créer le musée Fragonard en 1921.
En 1952, il décide d’offrir l’ensemble du site et ses superbes collections à la Ville de Grasse qui renomma le musée « Musée d’Art et d’Histoire de Provence ».
Inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1963, il rassemble aujourd’hui des magnifiques collections consacrées d’une part à la vie quotidienne en Provence orientale depuis la Préhistoire, et d’autre part aux Beaux-arts et arts décoratifs du XVIIème siècle à la 1ère moitié du XXème siècle.
Il s’agit donc d’un véritable joyau qui occupe une place de premier plan dans l’offre culturelle dont dispose la Ville de Grasse.
Mais aujourd’hui, ce sublime écrin nécessite des profonds travaux pour être à la hauteur de son histoire et de la politique culturelle ambitieuse et volontariste que nous voulons porter.
Je remercie à ce titre les services communautaires et municipaux pour leur travail, ainsi que Monsieur Nicolas DOYEN qui poursuit avec justesse et efficacité le travail initié par Dominique BOURRET.
Et pour répondre à cette exigence de renouveau, nous devons sans cesse imaginer des dispositifs novateurs pour mobiliser les fonds nécessaires à cette opération de requalification sans précédent du MAHP que nous appelons tous de nos vœux.
Comme vous le savez, ce volontarisme municipal en faveur de notre patrimoine nous a amenés à lancer en septembre dernier l’action « Mécénons le patrimoine » en partenariat avec l’ensemble des acteurs du développement économique.
A ce titre, des monuments tels que le Palais Episcopal, le monument Chiris et la chapelle Sainte Hélène du Plan, sont en train d’être réhabilités ou vont prochainement l’être grâce à ce mécénat.
Mais parallèlement à cette démarche inédite, la Municipalité a continué le dialogue intense qu’elle a initié avec tout le tissu économique de notre territoire afin de soutenir les projets d’intérêts public pour Grasse et son pays.
C’est dans ce cadre que le groupe Briconautes a tenu à participer à cette politique de renouveau inédite en répondant favorablement à cet appel en faveur de la préservation de nos bâtiments.
Fortement impliquée dans le développement local et la vie associative, la société a ainsi décidé cette année de faire un don d’un montant de 100 000 euros à la Ville de Grasse pour permettre la restauration de cet édifice.
Je tiens à les remercier chaleureusement pour ce geste exceptionnel qui témoigne de leur attachement pour Grasse et son identité.
Je tiens à être très clair : sans l’aide de ces entrepreneurs grassois engagés, passionnés et soucieux de l’intérêt général, rien ne serait possible.
Grâce à cet accompagnement, nous allons pouvoir lancer dès cette année les premières études pour évaluer très précisément les aménagements qui doivent être menés pour redonner un second souffle à ce bâtiment.
La DRAC, qui s’est rendue sur site vendredi dernier, nous accompagnera pleinement dans cette démarche pour que ce projet soit à la mesure de notre ambition pour le MAHP.
Des travaux d’urgence de 85 000 € vont également être engagés en septembre et en octobre prochains dans la gypserie, la salle de médiation et la couverture pour sécuriser la corniche côté rue Mirabeau.
Dès que les études techniques seront terminées, un plan pluriannuel d’investissement va être mis en place pour sublimer ce joyau grassois dont les collections constituent un témoignage inestimable de notre passé.
Bien entendu, je compte sur l’accompagnement de toutes les forces vives du territoire pour porter ce projet de renaissance du MAHP afin qu’il soit conforme à la haute idée que nous nous faisons de la culture.
Mais avant ces perspectives réjouissantes, je vous invite tous à venir visiter le MAHP cet été puisque le musée proposera des expositions inédites.
A partir du 6 juillet, une exposition temporaire proposera une immersion au cœur de la Provence orientale, du 18ème au 20ème siècle.
Les nocturnes du MAHP seront aussi de mise cette année, avec une ouverture tous les mardis du 12 juillet au 9 août.
Venez donc nombreux découvrir ces œuvres qui témoignent de la richesse et de la diversité des collections conservées dans cet écrin chargé d’histoire.
Vive le MAHP !
Vive la culture !
Et vive Grasse !