Fin du troisième Conseil municipal de l’année 2023 qui nous a permis d’aborder différentes questions essentielles pour l’avenir de notre ville. Parmi elles, nous avons abordé à l’issue de ce conseil le projet Martelly, qui a récemment connu une étape décisive avec l’annonce par Monoprix de son souhait de pérenniser sa présence dans le centre historique. Une dynamique forte a été engagée et toutes les forces vives du territoire sont mobilisées pour contribuer à cet effort communal sans précédent. L’ouverture de la médiathèque et du campus étudiant il y a quelques mois ne constituent en effet que des étapes de la démarche volontariste que nous avons impulsée pour requalifier et embellir le centre historique. La médiathèque Charles Nègre se situe au centre de ce programme mais ce n’est qu’un élément parmi d’autres d’une stratégie de ville globale qui se décline de façon méthodique, progressive, et résolue. Parmi les actions menées, un effort important est actuellement engagé pour créer des flux positifs et rendre notre centre historique toujours plus accueillant. Mais au-delà des mots, c’est encore et toujours avec des actes que nous avançons pour que notre rêve pour Grasse devienne réalité. Le 16 mai dernier, nous lancions la première pierre d’une nouvelle résidence étudiante de 77 logements qui prendront place dans l’ancienne prison de Grasse après un investissement privé de plus de 5 millions d’euros. Le 9 mai, nous levions le voile sur un autre investissement de plus de 4 millions d’euros avec l’opération îlot Médiathèque Sud, qui permettra de créer des habitations et des lieux de vie aérés dans le centre historique.
Et le 14 juin, nous poursuivions ce travail de renouveau en lançant place aux herbes un projet de redynamisation commerciale. Très concrètement, 10 locaux situées dans les rues Droite, Marcel Journet, Font Neuve ainsi que dans les places aux Herbes et Vieille Boucherie vont être rénovées lors des 6 prochains mois. Tout est fait pour attirer des familles et des étudiants en leur proposant un environnement de plus en plus qualitatif dans le centre ancien qui continue de se transformer et de se métamorphoser. Mais notre effort ne se limite pas aux aménagements urbains puisqu’un travail important est réalisé pour faire de Grasse un phare culturel dont l’intensité rayonne sur l’ensemble de notre bassin de vie. C’est une dimension importante de notre stratégie pour renforcer l’attractivité de notre belle ville. Ces derniers mois, la médiathèque a connu un succès qui ne faiblit pas et nous multiplions les expositions dans le bâtiment et dans toute la ville pour favoriser, encourager, et stimuler tous les processus créatifs. L’exposition « Très PorTRAIT » qui était présente au sein de la Médiathèque Charles Nègre jusqu’au 29 avril, et l’exposition « Figurez-vous » de la Villa Saint Hilaire, relèvent justement de cette politique volontariste en vue de d’amplifier cette émulation artistique. N’oublions pas que LE PARFUM S’AFFICHE au MIP depuis le 16 juin, que nous venons de lever le voile sur l’exposition S’IMAGINER qui sera présente au sein de la médiathèque jusqu’au 26 août, à laquelle succèdera METAMORPHOSES à compter du 13 septembre.
Les délibérations qui vous seront présentées au cours de ce conseil s’inscrivent dans cette même logique puisque l’une d’entre elles concernent le recrutement d’un scénographe en vue de l’aménagement de notre futur Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine. Il sera chargé de la conception de cet équipement culturel de proximité qui permettra de sensibiliser, d’informer, et de former tous les publics à l’architecture et au patrimoine de la ville. Nous aurons également l’occasion de débattre quant à la mise à jour de la convention des Classes à Horaires Aménagés Musicales qui sont essentielles pour développer la sensibilité à la musique dans les écoles. Sur ce sujet comme sur d’autres, nous avons décidé de rester proactif pour donner l’opportunité à nos enfants d’accéder à ces activités culturelles appréciées par les familles. Pourtant, les obstacles n’ont pas manqué ces dernières semaines. L’Education nationale a en effet souhaité réévaluer les conditions de notre partenariat historique, mettant la Ville dans une situation complexe d’un point de vue budgétaire, au point de menacer la pérennité de la CHAM à la rentrée prochaine. Face à une réalité financière de plus en plus délicate, beaucoup de collectivités ont d’ailleurs dû faire des choix douloureux en diminuant leur investissement en faveur de la culture. A Grasse, malgré ces nouvelles difficultés, malgré un contexte budgétaire contraint, et malgré l’absence de soutien de certains acteurs institutionnels, nous avons fait le choix inverse. Je suis en effet ravi de vous annoncer que nous allons sanctuariser l’enseignement artistique spécialisé, en augmentant dès l’année prochaine l’enveloppe financière que consacrait la Ville aux CHAM. C’est un geste fort qui témoigne de l’attachement de la commune pour le développement et la promotion de l’art musical au sein de notre jeunesse. Et si nous pouvons mener cette politique forte et ambitieuse, c’est grâce aux efforts de consolidation budgétaire que nous avons menés depuis 2014 et dont nous récoltons les fruits aujourd’hui. Toujours dans ce conseil, nous avons également voté une motion concernant le « Château DITER » présentée par Monsieur Paul EUZIERE, Président du groupe « Grasse à Tous-Ensemble et Autrement », actant le fait que la Ville fait appel du dernier jugement rendu par le tribunal administratif de Nice. Les instructions ont d’ores et déjà été données à notre conseil pour engager cette démarche. Cette motion confortera la position de la Ville de Grasse et je demande à tous les élus de l’appuyer dans l’intérêt de Grasse et de ses habitants. Rien ne doit être laissé au hasard pour que notre cité écrive un nouveau chapitre de son histoire, où culture, patrimoine, et attractivité sont au cœur de son développement.