Réunion publique – Lutte contre le charançon rouge

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Nous sommes réunis aujourd’hui pour parler d’un mal qui tue petit à petit les palmiers de type Phoenix : le charançon rouge. Ce ravageur consomme les fibres de ces espèces et provoque la mort des sujets.

Réunion publique - Lutte contre le charançon rouge 01

Dans tous le pays où il s’est installé, il a occasionné des pertes économiques et des dégâts environnementaux considérables, avec une incidence importante sur les paysages urbains.

Le Charançon Rouge du Palmier est signalé depuis 2006 sur le littoral de la Région Provence Alpes-Côte d’Azur. Il est répertorié depuis 2009 en France.

Face aux dégâts provoqués, les autorités compétentes se sont saisies de cette problématique et ont mis en place un cadre règlementaire et un protocole légal de détection et de lutte contre le Charançon Rouge.

La Ville de Grasse s’y astreint bien évidemment pour traiter au mieux l’ensemble des palmiers Phoenix présents sur le domaine public communal. Nouveauté cette année, elle a souscrit à la plateforme « Palmiers06 » pour mettre en place une stratégie de lutte collective.

Mais l’action de la ville seule ne suffit pas. Il faut également que les particuliers qui ont sur leur terrain des palmiers de cette espèce soient particulièrement vigilants et traitent de manière préventive ou curative leurs spécimens.

Ce soir, j’en appelle donc à la responsabilité de chacun.

Pour soutenir cet effort des particuliers qui représente aussi un coût financier important, la Ville a obtenu de la société SYNGENTA – avec laquelle nous avons conventionnée par délibération votée en Conseil Municipal du 27 mars dernier – un coût forfaitaire de 72 € TTC/palmier contre 234 € habituellement facturés.

La prolifération de ce ravageur doit également questionner nos habitudes en matière de plantation et de composition des jardins. Il faut se préparer en anticipant une possible disparition du palmier Phoenix.

La plantation d’arbres d’ornement identitaires doit être privilégiée dans le cadre du remplacement des palmiers morts.

Par ailleurs, face à ces parasites qui s’attaquent à nos végétaux, nous sommes contraints de répliquer par l’usage de pesticides, qui sont efficaces, mais qui paradoxalement ont eux-mêmes potentiellement des effets néfastes sur l’environnement et notre santé.

Il est donc de notre responsabilité d’encourager parallèlement et dans toute la mesure du possible la recherche, afin que l’on puisse trouver des solutions naturelles au traitement de ces ravageurs.

Merci de votre présence à cette réunion d’information et merci de votre implication dans la lutte contre le charançon rouge.

Consultez la double page du kiosque de mai : http://www.zyyne.com/zh5/230556#p=7

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