Le Département des Alpes-Maritimes et la ville de Grasse sont confrontés à de nombreux risques naturels, industriels, technologiques ou sanitaires. Les inondations meurtrières et dévastatrices de la Tempête Alex qui ont endeuillé notre département, démontrent à quel point la nature peut à tout instant être violente quand elle reprend ses droits. Nous grassois, sommes particulièrement concernés par le risque inondation de par l’existence de nombreux vallons et la forte déclivité de la commune, même si les travaux effectués par le SISA en 2008, nous ont permis de sécuriser les secteurs les plus touchés comme le Plan de Grasse.
La commune était jusqu’à lors couverte par une carte d’aléa, qui permettait de délimiter l’emprise au sol d’une crue rare et, dans la mesure du possible, à classifier les hauteurs d’eau susceptibles de submerger les terrains pour cette crue. La préfecture, compétente en la matière, a décidé de prescrire l’élaboration d’un Plan de Prévention des Risques Inondations sur la commune de Grasse le 5 décembre 2017, afin de préciser la carte d’aléa, déterminer les enjeux du territoire et établir un règlement.
Ce document réglementaire est donc réalisé et approuvé par les services de l’État en concertation avec la ville et les habitants, après enquête publique.
Je tiens à souligner que la ville de Grasse a été étroitement associée à toutes les phases d’élaboration de cet outil (réunions de travail, réunion PPA) et je tiens à remercier les services de l’Etat et notamment Monsieur #Chaffardon, chef du pôle risques de la Direction Départemental des Territoires et de la Mer, pour la qualité du travail fournit et de l’écoute dont il a su faire preuve. Je resterais néanmoins vigilent sur l’impact de ce document règlementaire sur les propriétés foncières et sur notre développement économique, l’objectif étant de connaitre, anticiper, protéger mais pas de bloquer les projets et activités de chacun.