Une gestion rigoureuse mène à un désendettement progressif et une stabilité financière retrouvée !

Après trois heures de débat et 33 délibérations à l’ordre du jour, pour ce premier Conseil municipal de l’année 2024, jamais la commune n’a semblé aussi porteuse de sens et de cohérence devant les défis majeurs de notre époque. La sobriété budgétaire dont elles ont su faire preuve malgré le contexte témoigne de cette approche réaliste et responsable. A Grasse, l’équipe municipale a justement défini depuis 2014 une stratégie claire pour assainir les finances, diminuer la dette, maitriser les dépenses de fonctionnement et déployer des politiques publiques ambitieuses, nécessaires à la transformation de la ville. Chaque exercice budgétaire a été établi sur la base de ces principes fondamentaux, auxquels s’ajoute le non recours au levier fiscal afin de ne pas impacter le pouvoir d’achat des ménages.

Très concrètement, aucune augmentation des taux d’imposition communaux n’a été mise en œuvre et aucun nouvel impôt n’a été créé. Aujourd’hui, nous récoltons les fruits de cette politique ambitieuse et volontariste pour notre cité, malgré un contexte économique qui n’a jamais été aussi complexe. Avant notre traditionnel débat d’orientation budgétaire, je crois qu’il est important de rappeler certains chiffres qui attestent des bases financières solides que nous avons réussi à construire ces 10 dernières années.

Depuis 2015, notre dette est passée de 101 millions d’euros, à près de 78 millions d’euros au 31 décembre 2023.La dynamique de désendettement est particulièrement forte puisque sur les deux derniers exercices, nous l’avons même diminuée de près de 10 millions d’euros. En tout, l’ensemble de nos actions, de nos sacrifices, et de nos efforts ont permis à notre dette de baisser de 23%.Ce chiffre est inédit et essentielle pour l’avenir de la ville et de nos enfants. Comme je l’ai dit lors de mes vœux aux Grassois, j’aurais pu utiliser cet argent pour tomber dans la facilité du court terme et financer des projets aussi démagogiques que couteux. Mais la majorité municipale a choisi au contraire le chemin de la responsabilité en continuant à placer la défense de l’intérêt général au cœur de son engagement.

Cet effort collectif est d’autant plus significatif quand on sait que sur la même période, la baisse des dotations de l’État a constitué une perte sèche cumulée de plus de 23 millions d’euros pour la Mairie. Cette trajectoire atteste de la détermination de la Municipalité à poursuivre une gestion vertueuse des deniers publics malgré le contexte inflationniste et la hausse exceptionnelle du prix de l’énergie. Et si j’emploie le mot « vertueux », c’est parce qu’en dépit de cette approche rigoureuse, la commune continue d’investir massivement pour moderniser et dynamiser la cité. En 2024, nous entendons continuer à décliner notre projet de mandat conformément aux engagements pris devant les Grassoises et les Grassois. Pour cela, nous prévoyons une enveloppe de près de 16 millions d’euros pour accroitre l’attractivité de la ville et améliorer la qualité de vie des habitants. Parmi les travaux les plus significatifs, citons le lancement du programme Martelly, la poursuite de la restauration du Palais épiscopal, la requalification du boulevard Maréchal Leclerc et l’entame du chantier de modernisation de l’intégralité de l’éclairage public de Grasse.

La #CAPG engagera également près de 10 millions d’euros à Grasse, avec à la clé des aménagements majeurs comme l’extension du campus étudiant, la restructuration de la piscine intercommunale Altitude 500, et la construction d’une Unité de traitement de l’eau de la Foux. Et comment ne pas citer les opérations d’ampleur qui seront livrés cette année grâce à nos partenaires que sont le Conseil Départemental et l’Etat ?En investissant à Grasse, ils montrent qu’ils ont confiance dans notre projet de ville et confiance dans la stratégie que nous avons définie pour réussir ce renouveau. Dès le mois d’avril prochain, nous lèverons le voile sur les travaux de restructuration de l’Hôpital, tandis que nous inaugurerons en juin le nouvel échangeur de la Paoute. Les initiatives privées renforceront cette dynamique, avec le lancement des travaux préliminaires en vue de la réhabilitation de l’Hôtel des parfums. Continuons à conjuguer toutes ces énergies positives et à fédérer toutes ces forces car c’est à ce prix que nous pourrons être à la hauteur du potentiel de ce magnifique territoire.

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