Vernissage de l’exposition « Ivan Bounine » à Grasse

En présence de Monsieur Sergey MOLCHANOV, Consul Général de Russie à Marseille, Monsieur Jean-Pierre LELEUX, Maire Honoraire de la Ville de Grasse, Monsieur Jean Pierre NEGRIN, Mesdames, Messieurs les membres de la famille GESTKOFF,

Soyez les bienvenus au Palais des Congrès à l’occasion de ce rendez-vous culturel qui s’inscrit dans le cadre de la célébration des 150 ans de la naissance d’un artiste russe bien connu des Grassois, Ivan BOUNINE. Chacun connait l’attachement du prix Nobel de Littérature à Grasse, qui fût à la fois un lieu de vie et un lieu de création.

Il résida 22 ans dans la cité des parfums, de 1923 à 1945, et occupa trois maisons différentes :

– La Villa Mont-Fleuri (aujourd’hui Villa la Rivolte) en 1923

– la Villa Belvédère entre 1923 et 1939

– la Villa Jeannette entre 1939 et 1945

C’est à Grasse qu’il écrivit « la vie d’Arséniev » pour lequel il a obtenu le 1er prix Nobel littéraire pour la Russie.

Après avoir inauguré la statue d’Ivan Bounine offerte par le sculpteur Andreï Kovalchouk dans les jardins de la Villa Saint-Hilaire, il était important pour la municipalité de fêter dignement cet anniversaire en ce jour si particulier….Et parce que l’art est une fois de plus un magnifique vecteur, c’est au travers de cette exposition «  Ivan Bounine à Grasse » que nous souhaitons mettre en lumière ce lien si particulier qui unit Grasse à Ivan Bounine.

Je sais combien ce même attachement et cette relation quasi charnelle avec notre ville anime l’artiste Nikolaï KOJOUKHOVSKI qui est venu jusqu’à nous pour exposer ses œuvres, mêlant paysages, natures mortes, portraits… Une exposition déclinée en 3 parties :

– les paysages de Russie en hommage au pays de Bounine

– les fleurs, véritables déclarations d’amour à la nature en résonance avec Grasse, Capitale du parfum

– Enfin, Bounine et Grasse.

En ce 22 octobre, jour de l’anniversaire d’Ivan BOUNINE, la Ville de Grasse est heureuse de rendre ce nouvel hommage à ce grand artiste. Ensemble, nous rappelons la nécessité de favoriser de telles passerelles culturelles entre nos nations qui permettent de faire vivre intensément cet héritage commun.

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