visite des lieux de cultes sur la commune

Cette journée placée sous le signe de l’échange s’achève ici dans cette cour d’honneur, et je tenais à remercier chacun de vous de votre participation à ce moment privilégié, propice à l’interconnaissance et la reconnaissance.

Cette découverte des lieux cultuels grassois est le fruit d’une volonté commune d’initier à Grasse un dialogue interreligieux, que l’on souhaite constructif et ouvert.

Il est à mon sens important de créer des moments tels que celui-ci, aptes à la découverte de l’altérité, à l’observation des similarités et des différences cultuelles.

Plus qu’un symbole, il s’agit d’un exercice vrai d’écoute mutuelle, qui invite chaque citoyen, croyant ou non croyant, à passer de l’ignorance et parfois de la méfiance, à la connaissance et je l’espère à la confiance.

Cette démarche s’inscrit dans une optique partagée d’améliorer sans cesse le bien-vivre ensemble à Grasse, dans le respect de l’autre, dans le respect de la liberté de culte, dans le respect des valeurs républicaines et de la Laïcité. La France c’est la Laïcité.

C’est le droit pour chacun de croire ou de ne pas croire, c’est le droit de pratiquer sa religion librement sans être inquiété et c’est le devoir aussi de ne pas imposer ses croyances à autrui. La laïcité, c’est donc l’apaisement. Ce n’est pas un mur dressé devant nous, c’est une méthode, un cadre qui définit des espaces de liberté.

Monsieur l’Imam, Ismaël Briki,
Monsieur le Père Gontran Poussou,
Monsieur le Pasteur Christian Barbéry,

Monsieur le Père Cyril Geley,

Merci à chacun d’entre vous d’avoir conduit ces visites ; merci de nous avoir ouvert les portes de votre Mosquée, de votre Chapelle, de votre Temple, de votre Eglise…

Des lieux de cultes qui sont des lieux sacrés où la religion s’exprime ; des lieux de cultes qui sont aussi des témoins d’un passé commun et d’un patrimoine historique important.

Nous n’avons pas à Grasse de synagogue, c’est vrai. Mais je me suis engagé à me rendre à la synagogue de Cannes le 6 décembre prochain pour célébrer Hanuka, sur l’invitation du Rabbin David Moyal, que nous avons également associé à nos rencontres.

Je l’appelle de mes vœux, cette visite doit être une première étape vers cette connaissance réciproque. La collectivité n’a pas vocation à s’immiscer directement dans la conduite du dialogue interreligieux, mais a bien plutôt un rôle de facilitation et de médiation. C’est dans ce cadre, et selon cette conviction, que la municipalité, je m’y engage, demeurera toujours un interlocuteur privilégié.

 

Merci.

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